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Pensée stratégique française

Je m'interrogeais l'autre jour : existe-t-il une "pensée stratégique française" ? Derrière cette simple question, beaucoup de questions sous-jacentes, et des réponses encore plus nombreuses.

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1/ Tout d'abord se pose la question de l'époque : sans remonter aux grands anciens, évoquons l'époque contemporaine et, toujours pour simplifier, à ce qui existe depuis la guerre. Je parle de mémoire et suis preneur de toute précision et ajouts

  • Peu de choses dans l'immédiate après-guerre : la France est trop occupée aux guerres de décolonisation, et l'amiral Castex n'a pas de successeurs évident.
  • Arrive la question nucléaire : on se souvient de la dispute entre Gallois et Aron, et au-delà les pensées des Beauffre, Poirier, Ailleret. Galula est totalement ignoré, Trinquier aussi, Brossolet mis de côté.
  • Quelques spécialistes universitaires poursuivent l'étude dans les années 1980 : un peu de politistes (Dabezie, Joxe) un peu de stratégistes (Coutau-Bégarie) quelques rares officiers notamment dans la revue "Stratégiques" fondée par Poirier.
  • Au fond, la fin de la guerre froide, l'emploi de l'armée française dans des opérations de par le monde (Maintien de la paix au début, gestion de crise ensuite), puis les guerres irrégulières relancent les études. Il faut saluer le travail précurseur de Vincent Desportes qui ouvre un mouvement avec de plus en plus jeunes auteurs, civils ou militaires, qui publient. On saluera le rôle des éditions Economica, mais aussi de la Revue Défense Nationale ou de DSI.
  • Le mouvement s'étend avec Internet et l'apparition de blogs (de stratégie, de géopolitique, de défense, de cyber). AGS réunit beaucoup d'entre eux, mais on peut citer aussi Ultima Ratio. Cette nouvelle génération d'auteurs (pas tous vingtenaires, faut-il le préciser) publie dans les bonnes revues

2/ Se pose aussi la question des vecteurs. On observe une évolution des lieux de débats.

  • Il y eu autrefois les sociétés savantes, et la publication de livres savants et de bulletins spécialisés.
  • Puis l'université fut le réceptacle de cette découverte du savoir.
  • On inventa les colloques, puis les revues.
  • A la deuxième moitié du XX° siècle on inventa les think tanks.
  • Au tournant du XXI°, on observe aussi bien des formats conviviaux (les cafés spécialisés) ou les plate-formes internet. On peut d'ailleurs constater que les blogs augmentent en gamme et ont perdu leur amateurisme initial.

Mais cette diversification des vecteurs ne supprime pas les formes précédentes. Ainsi, les revues continuent d'exister (avec difficulté) mais elles doivent s'adapter, et se réinventer compte-tenu des nouveaux médias qui surgissent. De même, un colloque aujourd'hui ne peut plus ressembler à un colloque d'autrefois.

3/ Il y a donc une vitalité certaine. Due aussi à ce que les questions stratégiques sont plus incertaines : au temps de la guerre froide, les équations étaient assez connues et fixes. Aujourd'hui, la mondialisation aidant, ainsi que la diversification des acteurs, les conflictualités évoluent (guerres irrégulières, acteurs informels, cyberespace, guerre économique, rivalité sur les ressources économiques et écologiques) ce qui rend l'analyse stratégique à la fois plus difficile et plus nécessaire.

4/ On en vient alors à la question sous-jacente, celle de l'influence. Tout d'abord en France. La difficulté tient à ce que le mot "stratégie" a été utilisé par maints acteurs "civils" : on ne parle plus de décision politique mais de stratégie, on de parle plus de plan d'entreprise mais de stratégie d'entreprise. Au point qu'aujourd'hui, pour la plupart, la stratégie est d'abord celle des organisations, et pas celle qui pose la question de la dialectique des volontés. Il y a bien une évolution récente : HEC a ouvert un cours de géopolitique, et l'EM Grenoble se spécialise sur ce "créneau". Mais la géopolitique est préalable à l'analyse stratégique et ne saurait s'y substituer.

5/ Toutefois, la pensée stratégique souffre d'un double défaut :

  • d'une part, celui de s'inscrire dans le temps long lorsque la plupart de nos contemporains ne vivent que dans l'instant : il ne s'agit pas seulement du flux médiatique, il s'agit aussi de l'ultra communication privative (téléphone et internet). Qui prend le temps de lire, de méditer, de penser ? Des spécialistes qui, du coup, se perdent dans un langage trop souvent illisible : regardez nombre de productions universitaires indigestes donc non convaincantes.... Du savoir jargonnant entre sachants.
  • d'autre part, la question de la mise en œuvre : le problème n'est pas d'adopter une stratégie, c'est de la mettre en œuvre, surtout face aux événements et aux aléas. Mais une stratégie qui n'est pas capable de résister aux aléas n'est pas une stratégie.

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6/ Une autre difficulté tient à l'influence extérieure : autrement dit, la pensée stratégique française n'existerait pas puisqu'elle ne serait pas connue à l'extérieur. L'extérieur étant assimilé aux Américains. Il faut bien constater que les Français lisent plus les Américains que l'inverse : il n'est que de mentionner le nombre d'apprentis stratèges qui vous citent Warden, la boucle OODA, la COIN et autres raffinements théoriques. Mais c'est vrai aussi que les Américains sont moins ennuyeux qu'ils peuvent paraître à l'abord, et que ce n'est pas parce qu'on est français qu'on a le monopole du brillant. Au contraire, avec leur méthode, les Américains produisent beaucoup d'idées et animent un débat stratégique qui, justement par sa qualité, a tendance à éteindre les pensées alternatives. Le dilemme est alors bien identifié :

  • participer aux débats américains pour tenter de s'y glisser : perspective improbable, à cause d'une moins bonne maîtrise de la langue (!) et d'une beaucoup moins bonne maîtrise des réseaux !
  • les ignorer pour tenter une pensée autonome, en espérant le miracle, celui d'un Américain francophone, assez curieux pour lire un théoricien français, assez influent pour le populariser. L'improbabilité est encore plus grande.

Du coup, il faut en tirer la conclusion logique : pensons en français aux problèmes qui se posent à nous, y compris en utilisant des concepts fabriqués outre-Atlantique. Mais pas forcément.

7/ Ainsi, beaucoup de Français disputent de la pertinence de la dissuasion en matière cyber : ils sont influencés par leur culture (en France, la dissuasion est forcément nucléaire, ou si elle est globale elle incorpore du nucléaire). De même, la fabrication de la notion de "Global Commons" est-elle vraiment utile ? ça se discute. Mais en revanche, il est évident que les Français doivent se poser des questions sur la stratégie dans l'espace ou dans le cyber....

Parce qu'il y a beaucoup de sujets, parce que nombreux sont ceux qui s'interrogent et prennent la plume : voilà pourquoi il existe une pensée stratégique française. Ce qui ne préjuge ni de sa qualité ni de son utilité : mais là n'était pas la question posée...

O. Kempf

Commentaires

1. Le mardi 7 février 2012, 21:58 par

C'est l'une des questions qui a animé (parmi d'autres) le n°82 de la Revue internationale et stratégique paru cet été sur "Les nouvelles orientations de la pensée stratégique", et notamment l'entretien avec Jean-Dominique Merchet (avec la différence entre débat et pensée stratégiques - que tu abordes indirectement avec la question des vecteurs de diffusion), et de l'article de Frédéric Charillon (qui pose notamment la question : "comment la France se positionne-t-elle dans ces débats ?").

Le numéro : http://www.cairn.info/revue-interna...

Il est évident que derrière la question en apparence "simple", se cachent de réels enjeux : le fait de se demander s'il y a une école "à la française" dans la pensée stratégique, alors que les doctrines sont calées sur celles produites par les Etats-Unis, alors que l'interopérabilité dans les OPEX demande de se comprendre et donc d'utiliser les mêmes mots pour dire les mêmes choses, est un réel enjeu.

Sur ton point n°6, je rajouterais que penser dans une langue, c'est aussi prendre en compte tout le "bagage" épistémologique et philosophique qui se cache derrière chaque concept : quand je dis "paysage" en langue française, je peux traduire par "landscape" en anglais, dans le langage courant, cela passe. Mais quand je parle du "paysage" comme concept, la pensée française y inclut tout ce que les philosophes, les artistes, les géographes, les paysagistes, les urbanistes... ont pu dire du paysage depuis des siècles. D'autres choses ont été dites en anglais, et de fait on ne traduit jamais exactement la même chose, le "bagage" épistémologique ne se traduit pas.

Si je revient sur le débat stratégique, il est évident qu'en France et en langue française, de nombreux chercheurs et penseurs ont travaillé sur la guerre, l'ordre, l'éthique, la combativité... Et tout ce "bagage" est inclus dans les réflexions actuelles. Si l'anglais est une langue de traduction évidente, et une langue de pensée dans les pays anglo-saxons, la langue française a elle aussi des "subtilités" qui permettent de penser en français, et de produire une réflexion stratégique "à la française". Du coup, je dirais que non seulement il faut une pensée stratégique française, mais aussi il faut qu'elle se fasse entendre dans les autres écoles de pensée, pour s'enrichir les unes les autres (après tout, on pense toujours dans un sens la diffusion des concepts - depuis les concepts anglo-saxons vers les concepts français, mais beaucoup de chercheurs, de diplomates (n'oublions pas que le français reste une langue officielle aux Nations unies)... parlent et lisent le français ! La diffusion concepts en français vers les langues anglo-saxonnes est peut-être à envisager !)

égéa : merci de signaler la RIS, j'irai donc la lire....

Sur ton dernier point : le même Frédéric Charillon avait publié à l'IRSEM un cahier il y a deux ans sur l'influence française à Bruxelles. On s'aperçoit que certes, nous avons tous l'espoir d'influencer mais qu'il y faut des moyens / Bref, dans le domaine des idées, il n'y a plus grand chose de gratuit, ce qui change par rapport à la période où la culture française se diffusait sans effort. C'est un point rarement souligné : le soft power demande des efforts, des investissements, comme tout facteur de puissance d'ailleurs. Bref, on cherche encore les moyens d'influencer les débats anglo-saxons par la reprise de concepts "français". Je discutais l'autre jour avec un éditeur scientifique qui publie des traductions FR aux États-Unis : il m'expliquait (on était en sciences sociales) qu'il fallait qu'au moins un tiers du bouquin parle de choses et d'expériences américaines. Je ne parle même pas du rôle des think tanks : en Allemagne, ils sont financés par les partis politiques et ils ont pour fonction d'alimenter ceux-ci en idées opératoires. Il en est un peu de même aux Etats-Unis.

Il y a donc un lien entre une "recherche" intellectuelle, des idées opératoires, des financements publics (ou quasi publics aux US) et une liaison politique : cela dépasse le simple fait de la langue ou de la participation aux cercles et lobbies.

Une fois qu'on l'a dit, il faut également admettre que la production de "concepts" ne peut se réduire à ce modèle. Nous privilégions en France le modèle public (université, instituts, ...) : tout n'est pas mauvais là-dedans..... C'est une autre forme de lien politique, à bien y regarder.

2. Le mardi 7 février 2012, 21:58 par

Indépendamment de toute position politique, je vous propose l'article: "La renaissance de la pensée stratégique française après la deuxième guerre mondiale" une Intervention de Christian Malis, auteur de « Raymond Aron et le débat stratégique français (1930-1966) », lors du séminaire "La France et ses stratèges", tenu le 22 mars 2010

http://www.fondation-res-publica.or...

égéa : on peut ajouter cette allocution de l'amiral Dufourcq qui y fait suite et évoque la période contemporaine


3. Le mardi 7 février 2012, 21:58 par Jean-Pierre Gambotti

Dans un précédent commentaire j’avais attiré l’attention des lecteurs d’egea sur la polysémie du terme "stratégie", mot valise, voire mot cantine quand la confusion sémantique atteint le soldat ! D’ailleurs Le livre Blanc de 2008 donne le ton, puisqu’il est sur-titré prudemment, "Défense et Sécurité collective" tandis que son homologue américain annonce clairement la couleur en se nommant "National Security Strategy". Mieux, la préface signée du Président de la République, dans ses premiers mots, annonce "La politique de défense et de sécurité de la France", tandis que le président américain affirme dans la préface de la NSS 2010 qu’il traite de la stratégie nationale des Etats-Unis d’Amérique. Approximation en deçà de l’Atlantique, clarté au de-delà …

Quand on manie des sujets aussi cruciaux, il serait nécessaire, me semble-t-il de se souvenir de Confucius : "Si je gouvernais, je commencerais par rétablir le sens des mots". Ainsi éviterions-nous de nous empailler sur nos propres approximations et arriverions-nous à définir aussi clairement le fil rouge de notre stratégie nationale que nos amis américains dans leur dernière version de la NSS : "Renowing american leadership-Building at Home, Shaping abroad". Mais je crains, si j’en crois les indiscrétions du Monde de ce jour sur le "Document préparatoire à l’actualisation du LBDSN", que Karl Jaspers ait encore raison :"Quand le désordre atteint le langage tout tourne au désastre".


D’évidence il faudrait inventorier la valise !

Les stratégies de sécurité nationale sont consécutives de la puissance des Etats et de leur volonté de peser dans le monde. Elles organisent et gouvernent les rapports entre les Etats en usant "de la force brute et de la ruse" qui sont les outils mêmes de la puissance, dans un duel qui est "un substitut de la guerre moins cruel et moins glorieux", pour reprendre les termes de Pierre Buhler dans une critique de son ouvrage, "La puissance au XX° siècle", par Marc Sémo ( in Libération). Dans ce domaine la France a sa voie à tracer, ne serait-ce que dans les interstices que les plus puissants veulent bien partager, nous avons les belles intelligences pour bien raisonner la sécurité nationale, mais si je peux formuler une supplique, il faudrait se rappeler que les traineurs de sabre ne sont pas illégitimes quand on traite aussi de "la continuation de la politique par d’autres moyens" .


Mais d’évidence quand on ramène le débat à la stratégie opérationnelle, je crains que la messe ne soit dite, depuis longtemps nous avons perdu la guerre de la compétence stratégique en nous cantonnant à notre excellence tactique. Aucune méthode française de raisonnement de niveau stratégique de qualité n’existait avant nos engagements en coalition sur les théâtres contemporains et le soft-power anglo-saxon et otanien a prévalu. En l’occurrence les instruments méthodologiques ont fait ces guerres, parce qu’ils les ont conçues, et ces instruments n’étaient faits ni pour notre organisation, ni pour nos outils de combat. Mais je crois que nous sommes dans une période de reconstruction stratégique, nous nous sommes déjà appropriés la méthodologie, nous adaptons à présent notre organisation et nos moyens, je ne doute pas que nous produirons à moyen terme une stratégie originale dans le droit fil de notre école de pensée française.

Et très immodestement je vais proposer une perspective. Compte-tenu du nouveau rapport de nos sociétés avec la mort, de la complexité des théâtres d’engagement potentiels, notamment la prégnance des populations dans les opérations et leur versatilité quant à l’acceptabilité limitée de l’étranger sur leur territoire, je crois que les options stratégiques de projection de forces ne sont plus pertinentes. A mon sens, eu égard aux progrès hyperboliques dans le domaine des technologies de guidage, de détonique et d’avionique par exemple, la projection de puissance pourrait supplanter la projection de forces dans les prochains conflits. Le conflit Libyen est peut-être un épisode précurseur. Du moins ne devrait-on pas ignorer cette hypothèse.


Très cordialement.
Jean-Pierre Gambotti

égéa : Le bouquin de Pierre Buhler est absolument indispensable : j'en ai commencé la lecture la semaine dernière, ne cesse depuis de le griffoner dans tous les sens, il est d'une fécondité indispensable. Fiche de lecture à venir, bien sûr, mais vous avez raison de le signaler dès à présent : voici le seul livre récemment paru en matière de stratégie qui vaille la peine (et certainement pas un machin prétentieux et qui fait du bruit et qui, comme son nom l'indique, est vide).

Projection de forces : contrairement à une idée reçue, elle n'est pas désuète, cf Sahel et Côte d'Ivoire.... Mais il est sûr que la force expéditionnaire à la mode américaine, en fait coloniale sans en admettre toutes les conséquences, demeure opérante : cette version là ne marche plus. Raison de plus pour penser de façon alternative, bien plus que pour tresser des variations (pas si convaincantes) sur la COIN à la française.

4. Le mardi 7 février 2012, 21:58 par G. Katona

Je suis très étonné.
Ce fil parle de la pensée stratégique française, sans parler de l'essentiel : le Livre Blanc.

Je pense qu'il faut revenir à nos fondamentaux de soldat (je parle pour moi) avant de partir dans toute sorte de directions, certes intéressantes et productives, mais qui ne sont pour le moment que discussions sans socles ni attaches.
Le LB de 1994, puis celui de 2008 définissaient nos stratégies globales de Défense. Ce sont bel et bien les fruits de la pensée stratégique française, ni plus ni moins, puisqu'ils définissent les orientations de notre Défense pour les années à venir (jusqu'en 2020 pour celui de 2008 : la pensée française est donc ambitieuse !). Et surtout le LB ouvre et ferme les cordons de la bourse puisqu'il définit également les LPM votés par le Parlement.

Il existe donc une pensée stratégique française, puisque plusieurs colloques se réunissent pour produire ce LB (et parmi eux beaucoup d'intervenants civils pour reprendre votre 4/, dont Thérèse Delpech, qui nous a quitté récemment). Le futur LB est d'ailleurs actuellement en cours de réflexion/maturation, pour première présentation au (futur) président de la république à la rentrée 2012.

Certes notre LB de 2008 est déjà en retard sur beaucoup de sujets : dissuasion nucléaire protéiforme, format de nos armées, insertion dans l'OTAN, implication dans la nouvelle PSDC de Lisbonne 2007, retour aux fondamentaux de défense du territoire, augmentation notoire de volume de FS, prendre conscience une bonne fois pour toute de l'importance de la logistique opérationnelle (le soldat français sait projeter mais toujours pas soutenir), etc.

Mais je pense qu'il faut plutôt voir le verre à moitié plein : ne nous plaignons pas de pas avoir de pensée stratégique. Elle est bien là, elle est brillante, il faut juste travailler tous de concert afin que le prochain LB soit le plus pertinent possible.
Et pour cela, avant de partir dans une multitude de directions, partons de quelque chose de solide, qui existe déjà : le LB de 2008.

Cordialement,

Un modeste préparant qui a croisé votre chemin

égéa : comme vous le précisez, le LB parle de la stratégie de défense. La stratégie de la France ne peut se réduire à sa stratégie de défense.

5. Le mardi 7 février 2012, 21:58 par G. Katona

Et même pour aller plus loin, le fruit actuel "officiel" de notre pensée stratégique, certes un peul éloigné des DSI, RDN et autres Diplomatie Magazine se situe ici : http://www.senat.fr/rap/r11-207/r11...

Pour le moment, je ne trouve pas que nous avons à rougir des stratégies américaines, pour reprendre un peu votre 6/.

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