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Global commons (1)

Encore une fois, je vais m'aventurer sur des brisées parcourues par bien d'autres : l'avantage du néophyte, c'est que son œil neuf peut apercevoir des choses nouvelles. Ce n'est pas systématique, s'entend, et beaucoup de béotiens racontent des inepties, et je crains de me livrer trop souvent à cette expérience pénible pour le lecteur apitoyé : que celui-ci me pardonne et excuse ces élucubrations, autour de ce sujet des "global commons", fort à la mode et qui mérite discussion. Mais après tout, si ces espaces sont communs, ils m'appartiennent aussi un peu, et j'ai donc le droit d'en parler. On aime bien parler de ce qu'on possède, non ?

source

1/ Que sont ces "Global commons" ? Selon Wikipedia, "the earth's unowned natural resources". On mentionne les océans, l’atmosphère terrestre et l'espace extra-atmosphérique. En dehors des espaces naturels, l'article suggère qu'Internet et le cyberespace peuvent être assimilés à des global commons.

2/ Je note que ledit billet explique ce que sont des commons en anglais : il faudrait les traduire par "communaux", ces espaces partagés par les "communes" sous l'ancien régime. Les global commons ont donc une double dimension :

  • elle est économique : en effet, un communal est de ce point de vue un "bien collectif pur" : sous-entendu, son utilisation n'est pas épuisable et non exclusive. Non épuisable puisque la consommation du bien par un agent n'a aucun effet sur la quantité disponible de ce bien pour les autres individus (par exemple, le fait que je respire ne prive pas les autres d'air). Non-exclusif parce qu'une fois que le bien public est produit, tout le monde peut en bénéficier.
  • elle est environnementale car les premiers exemples donnés sont des exemples "naturels". D'ailleurs, la définition de wikipedia parle de ressources "naturelles". Et elle ne vient au cyberespace que dans un deuxième temps, comme à regret. Il est notable, au passage, qu'on ne mentionne pas d'autres ressources, comme par exemple la biodiversité ou les codes génétiques : mais il s'agit là de ressources naturelles non géographiques, des ressources naturelles informationnelles : ce qui nous ramène indirectement au cyber, mais voici une digression que nous explorerons un jour....

3/ Voici dès lors venu la question la traduction. Communaux globaux est bien évidemment très mauvais. Je passe sur communaux pour préciser un peu le "global". Je l'ai déjà dit (mais parfois, je ne crains pas de me répéter sur égéa, cela fait partie, semble-t-il, de la pédagogie) et je le répète : global dans son sens américain signifie "mondial" quand dans le sens français il signifie général (au passage, il faudrait traduire "comprehensive" par le français global, mais on ne va pas commencer à chipoter, non ?).

4/ Passons donc à "commons" : conservons l'idée d'espace évoqué par le "communal". Les global commons sont donc des "espaces" qu'il faut désormais qualifier. Je vais utiliser pour cela un mot qui rend à la fois l'économique et l'environnemental : celui d'intérêt. Cela donnerait donc : "espace d'intérêt commun", le commun renvoyant au global, à la fois dans son sens anglo-saxon et dans son sens français.

Nous discuterons ultérieurement l'analyse stratégique de ces "espace d'intérêt commun".

O. Kempf

Commentaires

1. Le mercredi 27 juin 2012, 19:22 par louis

Les commons peuvent aussi faire référence à des biens publics impurs. Cf. tragédie des biens communs.

2. Le mercredi 27 juin 2012, 19:22 par oodbae

biens publics planétaires?
communauté universelle de bien? (par référence à la communauté de bien dans un couple marié)
communauté mondiale de bien?
communauté de bien mondial?
biens de communauté mondiale

"espace d'intérêt commun" semble approprié en fait, car les "commons" ne me semble pas traduisible en francais, puisque c'est un concept anglais, que J-Stiglitz décrit dans un de ses bouquins, à travers les champs de broûtage communaux pour les moutons. Je commenterai la référence quand je retrouverai le bouquin.

intérêt de nature commune?
bien de nature commune?
biens communautaires universels?
biens communs universels?
biens publics universels?
mmmh...

cordialement,

égéa : ben oui, pas évident..... Mais s'interroger sur la bonne traduction permet déjà de bien penser....

3. Le mercredi 27 juin 2012, 19:22 par yves cadiou

Le problème de traduction est double. D’abord ce faux-ami qu’est le mot « global ». Dans son sens américain il veut exactement dire « planétaire ». Ensuite le mot « commons » qui nous gène parce que nous avons pris l’habitude, en français, de considérer que le mot « commun » est seulement un adjectif. C’est un adjectif mais c’est aussi un substantif, désormais inusité. La difficulté est donc que l’on veut ajouter un substantif à une expression qui nous semble insuffisante parce qu’en français on la voit formée de deux adjectifs.

Mais en ajoutant un substantif, on restreint le sens de l’expression d’origine. C’est ce que vous faites en parlant d’espace parce que vous pensez au cyber. D’autres parlent de « patrimoine commun de l’humanité » : ça me fait râler quand ça permet aux Parisiens de m’interdire l’accès à mes menhirs de Carnac mais c’est une autre question.

Pour ne pas orienter la traduction de l’expression « global commons » vers un domaine spécifique, il faut s’abstenir d’y ajouter un substantif et l'on peut reprendre notre vieux substantif « commun » oublié. Nous ne l’avons conservé qu’au féminin : la commune. L’on peut réutiliser « le commun » parce que la langue est faite par ceux qui la parlent : « the global commons » peut donc se traduire très correctement par « les communs planétaires ». Ah bien sûr, au début il faudra une petite note explicative.

4. Le mercredi 27 juin 2012, 19:22 par Colin l'Hermet

Bonjour à tous,

J'aime bien l'idée des communs planétaires de M'sieur Cadiou, cela poursuit l'image de Stiglitz citée par Oodbae sur les moutons qui paissent.
Elle est d'autant plus intéressante qu'elle fait ressurgir en français la structuration du Domaine.
Avec les corollaires a) de l'étendue du domaine et b) de la proportion inverse de la surface des communs et du pouvoir des acteurs.

Le seul bémol, c'est que ces communs étaient détenus, tandis que la formule des global commons tente de nous faire accroire l'inverse.

[Avant toute chose, je tiens à dire que la choumoulia qui suit s'apparente à du délire fumeux.
Mais ce qui est amusant, c'est que le chemin délirant qu'il emprunte aboutit à la même vision anti-occidentale déployée par les G173, je caricature, pour contester toute tentative d'action collective à vue globale.]

I)
A contresens, je poursuivrais volontiers l'idée des communs planétaires comme quelque chose de détenu (quoique non appropriable, apparent paradoxe) en dépit de tous les discours convenus.

a) La déambulation ou le travail dans les communs planétaires constituent-t-ils opportunité-pouvoir ?
Quid d'un éventuel moins bien loti, dont l'infortune résiderait dans son non-rattachement ou non-accès aux communs ? (pas d'accès à l'information, à l'éducation, à la liberté, tous ces BPM Biens publics mondiaux dits "purs")

b) Ou le rattachement-accès aux communs serait-il à percevoir comme une relégation à pelleter la fange tandis que la frange dirigeante dîne au château ?

II)
Tant qu'à prendre les repas dans les communs planétaires, interrogeons-nous sur les privés planétaires et les maîtres de Maison qui y déambulent.

Les communs ne sont pas, dans cette acception ancienne, un bénéfice ou une idée transcendantes, mais une mise en commun de l'espace pour les gens qui sont privés du droit de détention.
Il semblerait que l'on développe, hic et nunc, une forme de philosophie politique internationale qui pose le principe de la non-détention et surtout de la non-appropriation.
Les théories du contemporaines du cloud ou encore de la société de la connaissance pourraient en tenir lieu d'illustration.

a) Cela n'est-il pas doublement contradictoire avec 1) le moto d'internationalisation et de démultiplication des flux, i.e. avec la mondialisation-globalization, dont les outils découlent des concepts anciens de capitalisme et de détention ?
et 2) le fait que cette globalization de flux ne peut se poursuivre que via le maintien de ces flux qui ne sont que des "différences de potentiel" entre les points de circulation (achat/vente, froid/chaud, +/-, etc) ?

Ces concepts sont des outils, je le répète. On peut donc espérer les remodeler-reforger vers ce but humaniste universel et transcendant.
Mais je crois percevoir des réticences du vieux monde économique à passer la main à la gestion kantienne de global commons.
C'est d'autant plus dommage que si l'on se reporte à l'idée de la gouvernance telle que schématisée par P.Moreau-Defarges, le gouvernement gèrerait l'épuisement avec l'horizon hobbesien de le guerre, tandis que la gouvernance gèrerait l'abondance avec pour horizon la paix.
Le succès de l'idée de communs planétaires laisserait espérer un possible espace propice à la gouvernance. Espoir salutaire dans une époque morose qui voit la guerre comme explosion libératoire-exutoire de toutes les angoisses accumulées.

b) Aussi les global commons ne risquent-ils pas d'être une projection philosophique audacieuse agitée comme un simple contre-feu, un chiffon rouge devant les yeux éblouis des humanistes dans le but cynique de faire gagner du temps aux acteurs de la sphère économique "traditionnelle" qui glorifie et exploite la détention des biens ?

Comme on a achevé d'épuiser l'économie soviétique avec la construction fantasmatique d'une IDS, un "stratège collectif" n'est-il pas en train d'essayer de contenir l'émergence non-occidentale (BASIC en tête) par la thématique des global commons ?

Bien à vous,
Cl'H

5. Le mercredi 27 juin 2012, 19:22 par yves cadiou

Deux questions sont traitées simultanément dans ce billet d’Olivier Kempf : 1 comment définir et traduire en français les « global commons » ; 2 le cyberespace fait-il partie des global commons ainsi définis et traduits.

Sur la deuxième question je m’abstiens pour cause de manque de qualification. Mais je peux faire avancer le schmuilblick en apportant des éléments de réponse à la première question. J’ai proposé (commentaire n° 3) de traduire par Communs planétaires mais l’idée est un peu trop abstraite pour permettre ensuite de situer le cyberespace. Pour être plus concret, il faut revenir à nos moutons.

Je dis « nos » moutons parce qu’après Stiglitz, on a vu ici Oodbae puis Colin l'Hermet s’en emparer : ces moutons sont donc devenus le Commun (je mets la majuscule pour indiquer que le mot est un substantif, comme en allemand) de tous les lecteurs d’Egeablog. Du fait que nous sommes en « world wide web », les moutons évoqués ici paissent désormais dans le Commun planétaire. Et pas n’importe lequel : le Commun planétaire francophone.

Au-delà de ces considérations sur les cybermoutons il faut rappeler, parce que ce rapprochement est significatif, qu’il existe depuis longtemps quelque chose de comparable dans le monde réel.

La coutume des pâturages communaux existe encore chez nous (je la connais en Bretagne, je ne sais pas ce qu’il en est dans d’autres régions) où chacun est autorisé à faire paître ses moutons sur les bas-côtés des routes vicinales. Cependant cette pratique est tombée en désuétude parce que l’automobile et les conducteurs pressés ont remplacé les carrioles tirées par des chevaux placides. A cause des problèmes de responsabilités si un mouton est à l’origine d’un accident, les bas-côtés des routes vicinales ne sont plus fréquentés par ces herbivores, qui en ont pourtant le droit.

En revanche la vieille coutume des « prés salés », qui est un peu identique, est encore vivace notamment sur la côte sud de Bretagne parce que celle-ci est souvent relativement plate, basse et sinueuse : de nombreux endroits abrités des tempêtes sont couverts d’eau salée lors des marées hautes. Il s’agit là d’un Commun : depuis Colbert le domaine maritime de l’Etat, que personne ne peut s’approprier, est délimité par la plus haute marée de l’année, qui survient le plus souvent au mois de mars. Ainsi l’estran, qui est découvert la plupart du temps mais recouvert à pleine mer, est un Commun. Sur ce domaine il y a de vastes surfaces où pousse une herbe terrestre (ce ne sont pas des algues) qui résiste au sel. Ces surfaces sont propices au pâturage des moutons, à la fois parce que la végétation y est comestible pour les moutons (et aussi pour nous : on y trouve la salicorne) et parce qu’ils ne peuvent pas s’en échapper, coincés sur l’estran entre l’océan et les clôtures des champs privés qui se trouvent au-dessus.

Pour avancer dans notre étude des Communs planétaires il faut maintenant savoir faire la différence entre un mouton et un ostréiculteur, bien que l’un et l’autre vivent sur l’estran. Je ne doute pas qu’ici tout le monde sache faire cette différence. Toutefois pour ceux qui ne sauraient pas, voici une petite expérience très simple : sortez-les tous les deux de l’estran et observez. Vous voyez que le mouton reste un mouton alors que l’ostréiculteur au contraire n’est plus un ostréiculteur après un certain temps. L’expérience est probante mais présente deux défauts : elle est longue et l’ostréiculteur vous en veut (autre différence avec le mouton qui, lui, s’en fout).

Du fait de notre souci géopolitique sur égéablog, je crois utile de souligner la différence de situation entre les moutons des prés-salés et celle des ostréiculteurs : ni les uns ni les autres ne sont propriétaires de l’estran mais les ostréiculteurs se rapprochent d’une appropriation de fait : sans être formellement propriétaires ils ont été autorisés à construire des exploitations, se sont installés, ont « investi » à tous les sens du mot. Leur principale revendication depuis longtemps c’est que leur concession devienne héréditaire et cessible, c’est-à-dire qu’elle revête de facto les mêmes caractéristiques qu’une propriété même si elle n’en porte pas le nom. Sur le même estran, les moutons se contentent de brouter et ne demandent rien.

Dans le Commun planétaire, personne n’est vraiment propriétaire mais celui qui a les moyens d’installer une exploitation fixe ou d’imposer ses règles acquiert des droits de quasi-propriétaire : cette constatation est valable depuis qu’il existe des carrières, des mines, des puits de pétrole, des barrages hydroélectriques, des exploitations agricoles. Il y a appropriation aussitôt qu’une installation fixe est nécessaire : c’est l’éternelle querelle entre les éleveurs nomades et les agriculteurs sédentaires, entre le marchand (qui marche) et le sédentaire qui souvent profite de sa sédentarité pour installer un péage.

Pour nos moutons sur l’estran, aucune installation fixe n’est nécessaire, il n’y a aucune appropriation du Commun. Je n’en dis pas autant de l’ostréiculteur pourtant sympathique qui me verse un verre de Gros Plant en me faisant goûter ses huîtres.

Je laisse à d’autres egeablogueurs le soin de comparer l’ostréiculture et le cyberespace mais j’observe, pour terminer, que le cyberespace fonctionne avec des câbles, des fournisseurs d’accès, des noms de domaine et tout ça : ce sont des installations fixes, qu’elles soient matérielles ou virtuelles. Par conséquent l’on se dirige vers des appropriations de fait et l’on y arrivera tôt ou tard.

égéa : je souscris. Connaissant assez bien la Bretagne sud et ses pré salés, je signale qu'ayant visité ce week-end la baie de Somme, je me suis aperçu qu'il y avait là aussi pléthore de prés salés (d'autant plus qu'il y a n phénomène d'ensablement de la dite baie.

Un soupçon plus sérieusement, je note l'opposition nomades/sédentaires comme une catégorie permettant d'aborder avec intérêt le cyberespace..... Vos propos, Yves, sont féconds (même s'il faut les cultiver pour en faire sortir tout leur suc.... : je m'y attelle).

6. Le mercredi 27 juin 2012, 19:22 par yves cadiou

J’en parlais hier avec un ami Martien. C’est surtout lui qui en a parlé, il était venu de la planète Mars spécialement pour me donner son avis. En débarquant dans mon jardin, il m’a dit aussitôt « ton idée de Communs planétaires, c’est nul ! » Tel quel, sans même dire bonjour. Mais vous l’avez sûrement remarqué comme moi : les Martiens ne disent jamais bonjour. Si vous connaissez un Martien qui dit bonjour, méfiez-vous, c’est probablement un imposteur. Mon ami, lui, est un vrai Martien bien que je ne sache pas exactement d’où il vient : il m’a seulement dit un jour, assez mystérieusement, qu’il venait d’une autre planète Mars. Tout ce que j’en sais, c’est qu’on lit egeablog sur cette planète Mars-là.

« Et pourquoi Communs planétaires, c’est nul ? » lui demandé-je, un peu vexé. « Parce que c’est extrêmement restrictif : planétaire, ça ne va pas du tout.
---- Ah oui, pardon : je n’avais pas pensé aux Martiens.
---- Non, ce n’est pas le problème, nous avons tout ce qu’il nous faut.
---- Tu m’expliqueras comment vous faites. »
Il ricane, balançant la tête en me regardant d’un air apitoyé : pour lui, je suis visiblement un simple d’esprit qui ne comprendrait pas.
De mon côté, soudain soucieux de détourner une conversation qui risque de me devenir déplaisante, je lui demande : « tu as fait bon voyage ?
---- Oui, quelques heures en apesanteur ne sont jamais désagréables.
---- Je me doute que c’est pour ça que tu es venu : mes Communs planétaires ne sont qu’un prétexte. Mais tu me dis que ton voyage dure quelques heures seulement ?
---- Bien sûr, dans quelques siècles vous en ferez autant. Votre problème, c’est que vous ne vous posez pas les bonnes questions : quelle est la nature exacte du Temps, par exemple, voilà une question utile. Un jour vous le saurez et vous en tirerez de l’énergie. De même qu’actuellement vous ignorez la nature exacte de la Gravitation Universelle : comme le Temps, vous savez la mesurer, mieux qu’avec le Temps vous savez tirer de l’énergie de la Gravitation Universelle mais vous ne savez pas ce que c’est. Posez-vous les bonnes questions. Pour commencer, regarde la dernière scène du film ‘odyssée de l’espace’ : la question du Temps, ainsi que celle de la Gravitation Universelle et de son rapport avec la cohésion de la matière y sont suggérées. Il vous faudra encore quelques siècles avant d'exploiter cette idée mais ça viendra. »
Il ajoute, avec ce ricanement qui m’agace : « planétaire ! C’est n’importe quoi, mon pauvre vieux.
Maintenant je dois repartir, je ne peux pas rester trop longtemps à cause de la pesanteur sur Terre qui est plus forte que sur Mars et qui me fatigue un peu. » Je regrette qu’il parte déjà, j’aurais tant de questions à lui poser. « Comment expliques-tu que nos radars ne te repèrent pas ?
---- C’est que votre technologie est primitive : vos radars sont même incapables de repérer le Père Noël alors que vous savez exactement quand il passe.
---- Mais ce n’est pas pareil : le Père Noël n’existe pas ! »
Il a encore son ricanement : « voilà bien de la rationalité de Terrien : qu’est-ce qui te prouve que le Père Noël n’existe pas ?
---- C’est que personne ne l’a jamais vu.
---- Ce n’est pas une preuve. Au contraire, regarde son chiffre d’affaire : c’est bien la preuve qu’il existe, non ? Vous les Terriens, vous croyez que vous devenez raisonnables quand vous cessez de croire au Père Noël, alors que c’est précisément le moment où vous cessez d’être rationnels. Posez-vous les bonnes questions.
Planétaire ! On croit rêver ! »

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