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Est-il trop chaud ?

Là, je dois bien en convenir : il fait chaud. Très chaud. Trop chaud, peut-être....

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On comprend ce que veut dire "soleil pesant". Et le soir, vers 19h00, quand ça commence à s’alléger et qu'on profite de ces soirées d'été où la tension se relâche, où le bruissement des arbres se fait à nouveau entendre, où l'ombre s'allonge et où on recommence à devenir bien, on se dit qu'on n’est pas loin du bonheur, ce moment fugace dont il ne faut pas avoir conscience sous peine de le faire disparaître aussitôt, mais dont on se souvient plus tard, sans s'être aperçu qu'il nous a marqué.

Alors, on pense au mot "détente", et les années 1970 nous paraissent loin, très loin, elles qui avaient pourtant mérité, stratégiquement, ce qualificatif de détente.

Bref, je n'ai pas envie de vous parler de géopolitique ce soir.

Profitez-en bien !

O. Kempf

Commentaires

1. Le vendredi 10 août 2012, 18:45 par Midship

de quoi faire penser aux collègues de Djibouti, du Tchad, du Liban ou même aux militaires de Guyane ... ;)

2. Le vendredi 10 août 2012, 18:45 par Starshiy

Et aussi à tous ceux qui traînent leur guêtres en mer Rouge ou en mer d'Arabie !!!
PS: avec de l'eau de mer dépassant au large les 36 °C

3. Le vendredi 10 août 2012, 18:45 par yves cadiou

On m’a bien recommandé de ne plus sortir après onze heures du matin, à cause de la chaleur ; on a eu le tact de ne pas s’appesantir sur mon âge qui pourrait me fragiliser quelque peu. Sortant moins, je suis devant mon ordi plus souvent qu’en saison tempérée et je passe en revue les billets anciens d’egea : ils vieillissent plutôt mieux que les articles de la presse. Relire les magasines vieux de quelques mois que l’on trouve dans les salles d’attente est toujours un exercice rafraîchissant mais défavorable auxdits magazines : ce qui était présenté comme un événement sensationnel ou catastrophique est remis à sa place réelle de non-événement.

Tiens, ça me rappelle que dans les années quatre-vingts nous étions menacés par le refroidissement imminent de la planète. Les explications « scientifiques » données par les magazines (sur papier glacé, bien sûr) étaient incontestables, du moins l’on n’avait pas trop intérêt à les contester si l’on ne voulait pas être discrètement qualifié de « beauf » (le qualificatif de « facho » a commencé à passer de mode vers 1981). La cause du refroidissement annoncé comme prochain à l’époque, c’était l’homme. Beaucoup de gens apprenaient à cette occasion un mot qui était nouveau pour eux : l’albédo. Celui de la planète Terre allait augmenter et une trop grande partie de la chaleur qu’elle recevait du Soleil repartirait vers l’espace. L’albédo augmenterait pour deux motifs : l’excès de bétonnage ; la disparition des forêts sous les pluies acides créées par nos fumées. Je me souviens encore des photos saisissantes de forêts qui semblaient en voie de disparition, photos qui angoissaient les lecteurs de Paris-Match.

Puis on s’est aperçu, en partie grâce aux vieux magasines des salles d’attente qui n’avaient pas craint de prédire un avenir proche donc vérifiable, qu’il n’y avait pas lieu de s’angoisser. Dans les années suivantes, l’albédo ne payant plus, il y a eu l’intermède du trou dans la couche d’ozone (au fait, que devient-il ?) et ensuite on est peu à peu passé au réchauffement climatique avec toujours le même responsable : l’homme. L’alarmisme écolo est un phénomène médiatique récurrent mais qui prend de moins en moins.

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Cette année on n’échappe évidemment pas, parce que les magazines avaient préparé leurs articles de longue date, à la canicule de 2003. Par conséquent dans les conversations de comptoir, elle donne lieu à des affirmations péremptoires (ça rime avec comptoir). Toutefois j’observe que wikipedia est très nuancé sur le sujet.

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Nous parlons du Soleil : il deviendra une étoile géante rouge dans cinq milliards d’années comme le suggère votre photo. C’est-à-dire qu’il gonflera jusqu’à absorber les planètes Mercure et Vénus. Je suppose que la vie deviendra difficile sur Terre pour nos lointains descendants, surtout si par malchance ils sont daltoniens.
Mais je ne suis pas inquiet pour eux car j’ai appris grâce à Charles Bwele http://electrosphere.blogspot.fr/20... que la galaxie d’Andromède croisera la nôtre dans quatre milliards d’années. Il y aura donc sûrement à cette époque-là une planète habitable qui passera à notre portée. Ouf, juste à temps : un milliard d’années avant la transformation du Soleil en géante rouge.

Ou du moins je suis sûr qu'une planète habitable qui aura en outre l’avantage de graviter autour d’un soleil tout neuf, passera à la portée de nos lointains descendants. (Mais à quoi ressembleront-ils ? Imaginatifs, à vos claviers.)

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« Ces soirées d'été où le bruissement des arbres se fait à nouveau entendre », dites-vous. Le soir les inversions de températures lèvent de petites brises qui font bruisser seulement les peupliers et les bouleaux : vous êtes donc en terrain légèrement humide. Peut-être même êtes-vous ripicole ?

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