Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Nouvelles du FIC

Gros succès du FIC, avec largement plus de 1300 personnes et tout le milieu de la cybersécurité. Quelques news de ce "must be".

source

M. Janichewski : il faut consacrer 10 à 15 % du budget informatique à la sécurité.

Le général Bonnemaison rappelle que l'ordonnance de 1959 parle de défense culturelle (j'ajoute : mais comme elle est abrogée...)

P. Pailloux : les frontières sont plutôt un handicap pour le défenseur, et un moyen de protection pour l'attaquant.

Frédérick Drouzet (Institut français de géopolitique) est annoncée comme la nouvelle titulaire de la chaire Castex de géostratégie. Exposé classique et lacostien de la géopolitique appliquée au cyberespace.

Exposé très intéressant de B de La Chapelle, membre du board de l'ICANN. Nous y reviendrons, mais voici quelqu'un qui a un peu réfléchi. Idem pour M. Salamatian, de l’université de Savoie. Évoquons la pertinence du dilemme du prisonnier pour les stratégies cyber (en prenant comme référence la conférence de Dubaï).

La ministre Fleur Pellerin a prononcé un discours intéressant (notion d'Internet de confiance), annonçant la finalisation du projet IDéNum, PPP pour les questions d'identification sur le cyberespace (même si madame la ministre confond allègrement Internet et le cyber : mais la confusion est tellement fréquente !).

St. Dossé (Alliance géostratégique) démontrent que toutes les tactiques du cyber ont été inventées entre 1840 et 1860, et que seules les techniques ont évolué. O. Giniès fait un excellent point de lecture du dernier manuel de Tallinn. J'interviens sur les conséquences stratégiques de la novueauté du cyberespace.

Débat très intéressant sur les questions de coopération internationale, avec Jamie Shea (OTAN), Heli Tiirma-Klaar (UE, SEAE), le LCL Tromparent (DAS) et Jarno Limnel, (directeur cybersécurité de Stonesoft). Impressionnant d'animer un truc devant un amphithéâtre de 1200 places (bon, seulement 150 étaient remplies, mais il y avait pas mal d'ateliers concurrents).

Demain, programme intéressant également.

O. Kempf

Commentaires

1. Le lundi 28 janvier 2013, 23:06 par BQ

2B, 2BSeen, MustB...
Merci à vous de nous donner le sentiment d'y être un peu!

2. Le lundi 28 janvier 2013, 23:06 par S.DOSSE

Merci pour le billet Olivier. C'est entre les années 1840 et les années 1960 pour les tactiques avec effectivement des techniques qui évoluent.

3. Le lundi 28 janvier 2013, 23:06 par VonMeisten

Fortement intéressant. Et a 2 pas de chez moi...
J'y passerai peut être l'année prochaine.

egea: oui, ça vaut le coup.
4. Le lundi 28 janvier 2013, 23:06 par yves cadiou

Une simple phrase dans ce billet, même si elle est mise entre parenthèses, suscite des questions de béotien suivies d’une remarque de grammairien autoproclamé. Cette phrase, c’est celle-ci : « madame la ministre confond allègrement Internet et le cyber ». Les questions sont donc : le cyber, c’est internet plus tous les autres réseaux (distributeurs de monnaie, intranet, etc) ? La fragilité, c’est que tous ces réseaux ne sont pas complètement isolés mais utilisent les mêmes supports et sont sensibles aux mêmes types d’attaques, comme par exemple à l’IEM : j’ai bon ?

La remarque de grammairien autoproclamé, c’est qu’on ne doit pas dire « madame la ministre » mais « madame LE ministre ». Je m’explique avant que des lectrices, en méconnaissance du profond respect que je leur porte, ne me qualifient (fort injustement) de machophallofacho : c’est que dans notre belle langue française, comme en latin et comme en allemand, il y a trois genres : le masculin, le féminin, le neutre. Je peux même les citer dans un autre ordre, par galanterie : le féminin, le masculin, le neutre.

L’existence du genre neutre passe souvent inaperçue en français parce que, au contraire du latin et de l’allemand, la déclinaison et les accords du neutre sont exactement identiques à ceux du masculin : même lorsque la fonction est tenue par une femme, LE ministre est toujours du genre neutre. Il en est de même du président, du professeur, de l’avocat (à qui l’on s’adresse en disant « maître » même si c’est une femme), du préfet, du proviseur : j’ai vécu pendant plusieurs années avec un proviseur aux cheveux blonds dont la féminité ne faisait aucun doute, ce qui m’a laissé le temps de réfléchir à la question.

Cette règle du neutre, il y a bien évidemment quelques exceptions qui semblent la compliquer voire la contredire, comme « directrice », « maîtresse d’école », « boulangère » et quelques autres. Il s’agit en fait d’erreurs adoptées par l’usage et qui, par conséquent, passent inaperçues. Les trois erreurs que je viens de citer passent inaperçues parce que ce sont des adjectifs que l’on a cru pouvoir substantiver : idée directrice, pièce maîtresse, pommes boulangères. A côté de ça, quand certaines professions se sont féminisées (ce dernier demi-siècle) l’on a essayé des barbarismes disgracieux qui ont, heureusement, vite périclité : certains n’ont même jamais tenté d’exister (une médecine n’a jamais désigné une femme-médecin) mais il y a eu brièvement des tentatives de doctoresse, préfète, mairesse qui sont bien vite reparties au rayon des inusités pour être remplacées par « Madame LE » suivi de la fonction au genre neutre.

Bien différencier les genres, et pour ça utiliser le neutre sans tenter de mixter des contraires, ça me semble indispensable en ce moment, ce qui justifie mon hors-sujet.

égéa : Oui à la Première question, le cyberespace comprend tous les "réseaux" qu'ils soient privés (carte Vital, DAB etc) ou publics (incorporant maintenant les connexions des smartphones et TV, dans une hybridation générale). DU coup, les principes stratégiques sont communs. Les configurations techniques sont souvent similaires, même s'il y a des particularités insérées de ci delà. Et pour l'IEM, ben oui : ce qui explique que j'ai évoqué la question à plusieurs reprises. C'est toute la technologie des armes à effet dirigé, qui sont une maîtrise de la technique IEM. 

Deuxième question : eh oui, erreur de ma part : pour une fois que je suis partisan de la théorie des genres... En grammaire seulement !

5. Le lundi 28 janvier 2013, 23:06 par oodbae

@ Cadiou
Apparemment ,d'apres ma recherche Internet, cyber est un apocope de cybernetique. Ne me demandez pas ce que signifie apocope, car je ne le sais pas mais je suppose qu'il sagit d'un synonyme de diminutif. Or l'adjectif cybernetique signifie "autoregule", d'apres wikipedia.
Ainsi, le cyber, ou la cybernetique, designe tous les systemes autoregules, c'est a dire les systemes de controle automatique. Par controle s'entend autant le controle ... de personnes ou d'objets materiels, que le controle ... au sens de l'ingenieur, c'est a dire le controle de grandeurs issues de l'imagination creatrice des scientifiques de tous les temps et de par le monde, notamment du monde europeen, a commencer par le flux d'information.
Dans cybernetique, il y a "net" ,alors on se dit que forcement, c'est lie a internet. Mais c'est faux, d'ailleurs les systemes de payement par carte bleue existaient avant l'internet. Un micro-ondes est un systeme cybernetique, soit un cybersysteme dans la terminologie actuelle, puisqu'il controle lui-meme son fonctionnement (puissance du rayonnement, vitesse de rotation, etc.).

Aujourd'hui, les systemes cybernetiques sont connectes entre eux, permettant leur controle a distance, notamment a travers l'internet.

Et demain? Et bien, une evolution est l'integration des systemes cybernetiques aux systemes biologiques, qui sont eux aussi auto-regules mais pas artificiels. Les pacemakers en sont une premiere realisation. Les exosquelettes montrent une seconde voie (http://www.youtube.com/watch?v=fFlU...). Les google glass montrent une troisieme voie, en ce qu'elles completent les fonctions sensorielles et, il faut bien le dire, les fonctions cerebrales.

Mais voila, il s'agit d'une nuance qu'il est difficile de preciser sans passer pour un pedant, ou une pedante, au meme titre que votre remarque sur le neutre. D'ou la confusion de madame le ministre qui s'est deja donne la peine d'apparaitre au salon donc serait surmenee si elle devait en plus maitriser son sujet, d'autant plus qu'elle se couperait de son auditoire, les journalistes, auquel s'applique la meme remarque.

cordialement

ps: j'ai appris quelque chose avec votre cours sur le neutre. Je croyais jusqu'ici que le masculin l'emporte sur le feminin, par convention simplificatrice tout simplement, comme pour l'accord du pluriel. Il faudrait en parler a Madame le depute Mazetier , laquelle veut supprimer le nom "ecole maternelle" (http://www.sudouest.fr/2013/02/01/f...), dans son combat feministe. Comme toujours, on veut defaire ce qui structure notre societe dans cet elan pueril de nihilisme adolescent au lieu de maitriser ce qui existe deja.
Qu'elle appuie plutot l'apprentissage a l'ecole de cette existence grammaticale du neutre, afin qu'on soit enfin decharge de ces sketches toujours repetes a la tele ou au theatre, lorsqu'un(e) soit-disant comique se lance dans une justification hilarante du machisme en opposant LE pouvoir et LA corvee, LE salaire et LA facture, LE president et LA boniche.
PS2: pas d'accent sur mon clavier...
PS3: sur la nuance commande-controle , pour memoire http://www.egeablog.net/dotclear/in...

6. Le lundi 28 janvier 2013, 23:06 par yves cadiou

1. Le Général de Bonnemaison et vous-même évoquez l’ordonnance n°59-147 du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la défense. Elle a, certes, été abrogée en 2004 mais elle continue de faire référence pour tous ceux qui sont en charge, ou qui furent eu en charge, d'une parcelle de la défense nationale (défense civile dans les préfectures, défense militaire dans les états-majors) parce qu’elle était le dernier texte clair sur la question, le dernier mais peut-être aussi le premier.

L’ordonnance 59-147 est restée une référence lorsqu’à la fin de la période gaullienne des notions très confuses ont peu à peu envahi (ré-envahi) le domaine de la défense : la confusion commença en 1969 lorsque le ministère des Armées fut remplacé par un ministère de la Défense nationale puis par un ministère de la Défense (tout court) en 1974. Aujourd’hui, après que les textes successifs se sont accumulés sans cohérence on en est arrivé à des notions qui ont peu de sens, en tout cas aucune définition, comme celle de « sécurité collective ».

Un sommet (peut-être provisoire) a été atteint en 2009 avec la loi n°2009-928 du 29 juillet 2009, reprise par l’article 1111-1 du Code de la Défense, où la faiblesse conceptuelle apparaît dès la deuxième phrase du troisième alinéa, dépourvue de sens : « La politique de défense a pour objet d'assurer l'intégrité du territoire et la protection de la population contre les agressions armées. Elle contribue à la lutte contre les autres menaces susceptibles de mettre en cause la sécurité nationale. »
On lit bien : la politique de défense contribue à la lutte contre les autres menaces. Contribue ? Evidemment ceux qui ont voté ce texte ne l’ont pas lu.

Si l’on va plus loin dans ce texte mal foutu, on s’aperçoit que l’opération Serval n’est pas prévue par la loi. Serval est donc le fait du prince, monarque absolu pour cinq ans, à moins que nous ayons (mais il ne me semble pas) un accord avec le Mali dûment ratifié au Parlement : « (La politique de défense) pourvoit au respect des alliances, des traités et des accords internationaux… »
Puis la loi ne manque pas de se référer à « la politique européenne de sécurité et de défense commune », c’est-à-dire à rien.
Dans cette purée juridique l’ordonnance 59-147, quoiqu’abrogée, reste un point d’appui conceptuel pour les techniciens, civils et militaires, de la défense. Ordonnance abrogée mais plus solide que les textes qui ont tenté de la remplacer.

En parlant de défense culturelle, le Général Bonnemaison commet formellement une erreur mais non un contresens si c’est bien à cette ordonnance 59-147 qu’il pense : la défense culturelle n’y est pas explicitement mentionnée. Cependant cette ordonnance déclare que la défense est « globale » (au sens français du mot, bien entendu), c’est-à-dire qu’elle englobe la totalité des activités : elle englobe donc aussi les activités culturelles. Dans les textes post-gaulliens la notion de globalité a disparu.

--------------------------------------------------

2. Précision pour oodbae (n°5) : « une apocope est l'amuïssement d'un ou plusieurs phonèmes en fin d'un mot : elle s'oppose à l'aphérèse ». Nous savons tous ce qu’est un amuïssement, bien évidemment, mais c'est plus clair avec des exemples : photo, cinéma, kiné, pneu, taxi, vélo… sont des apocopes. Les matheux sont le résultat d'une apocope mais on serait méchant d'en rire. Quant aux phonèmes et à l'aphérèse, ça se passe d'explications supplémentaires, n'est-ce pas.

Doctus cum google, je revendique cependant une relative compétence dans la première partie de mon commentaire.

Egea: je n'avais pas verfié et ne me souvenais plus de cette "défense culturelle". Mais, n'est-ce pas, on fait crédit à un général... Donc pas de défense culturelle. Plus d'ordonnance de 1959,comme je l'ai signalé à plusieurs reprises. Pour moi, elle n'a pas été abrogée en 2004 mais en 2009,avec la dernière Lpm. Effectivement, le nouveau texte ne signifie rien. Et malheureusement, la nouvelle commission du Lbdsn est obligée de garder, conformément à sa lettre de mission, la double notion de défense et sécurité nationale. On n'a donc pas eu de "changement"....

Pour aphérèse, je connais un seul exemple: autobus abrégé en bus.

7. Le lundi 28 janvier 2013, 23:06 par yves cadiou

Je suis fort marri de vous contredire, docteur : l’ordonnance du 7 janvier 59 a bien été abrogée principalement par l’ordonnance n°2004-1374 du 20 décembre 2004 et non en 2009. http://www.legifrance.gouv.fr/affic... Une ordonnance de janvier 59 a effectivement été abrogée en 2009, mais c’est autre chose : il s’agit d’un texte sur les finances, abrogé par une loi de finances en 2009 en application de la LOLF de 2001.

.
Ceci me donne l'opportunité d'aborder un point qui se situe dans le domaine des finances publiques et qui est essentiel : la séparation de l’ordonnateur et du comptable. Ce n'est pas seulement une règle de technique financière mais c'est surtout la garantie de l'unité de l'Etat. Nous devons y rester vigilants alors que sont abolis plus ou moins discrètement, et plus ou moins intelligemment, des principes fondateurs de la V° République de plus en plus nombreux (et en tout cas sans demander l’avis du Peuple-souverain) : que les élus locaux qui légifèrent et qui gouvernent n’aillent pas jusqu’à abolir la règle de séparation de l’ordonnateur et du comptable. C’est précisément celle-ci qui leur interdit de faire n’importe quoi dans leurs mandats locaux : aucun comptable, c’est-à-dire aucun TPG (Trésorier-Payeur-Général, agent de l’Etat), n’accepterait de payer une dépense ordonnancée par un élu local sans que cette décision soit passée au contrôle préfectoral.

J’appelle l’attention des lecteurs d’égéablog sur la séparation de l’ordonnateur et du comptable en profitant du fait qu’il y a bien eu, comme vous le dites, une ordonnance de 1959 abrogée en 2009. C’était dans un autre domaine que la Défense mais dans un domaine proche, celui des finances publiques, qui conditionne la cohésion des pouvoirs publics.

L'ordonnance du 7 janvier 1959 le disait bien : la défense est globale.

égéa : re-désolé d'insister, cher Yves, mais il faut aller jusqu'au bout du point de droit. L'Ordonnance de 2004 qui "abroge" celle de 1959 n'est qu'un texte technique permettant la mise en place du code de la défense; Autrement dit, tous les articles de l'O59 D ont été incorporés dans le code de la défense, partie législative, où ils sont devenus les articles d'ouverture dudit code. D7s lors, l'abrogation de 2004 n'est qu'un acte technique permettant la codification. Autrement dit, le fond du texte est demeuré en l'état dans le droit positif.

En revanche, c'est bien la loi de prog de 2009 qui modifie le fond et supprime les articles d'origine. J'avais fait le point en son temps et de mémoire : afin de dire qu'elle était toujours "en l'état", on n'a abrogé que les dix ou quinze premiers articles, laissant seulement les trois ou quatre derniers de l'O59D dans le droit positif, pour pouvoir dire qu'elle n'avait été que modifiée mais qu'elle demeurait dans le droit positif.

Mais le fond est là : l'essentiel a été radicalement changé par la modif de 2009. Avec cette nouvelle formulation hasardeuse de l'article 1111-1 qui, je partage tout à fait votre avis, n'a pas de sens! Nous avons laissé les juristes opérer, au vu d'une "vision" stratégique qui consiste à dire que la défense c'est dépassé et que désormais il faut parler de "sécurité", sans jamais définir l'objet de cette sécurité ni la distinction entre la sécurité et la défense : effet de la confusion des esprits, et surtout manque de culture stratégique des rédacteurs de la LPM, si j'osais.

8. Le lundi 28 janvier 2013, 23:06 par yves cadiou

Mm’ouais… Je ne suis pas sûr qu’il soit utile d’aller « au bout du point de droit ». Non seulement parce que nous risquerions de fâcher les matheux (pinailleurs comme on les connaît, ils nous diraient qu’il n’est pas possible d’aller au bout d’un point car un point n’a aucune dimension) mais aussi parce que ça ne mène à rien, c’est une impasse. A moins de sortir du sujet, ce que je vais faire avant d’y revenir en finale avec une époustouflante habileté. Si, si, vous verrez !
Note incidente pour les préparants : le genre de formulation ci-dessus est à éviter au concours.
M’enfin vous faites comme vous voulez, hein. Moi ce que j’en dis, c’est pour rendre service.

Selon moi l’ordonnance n°59-147 a été abrogée en 2004, mais peut-être l’a-t-elle été en 2009 comme le dit le Maître du Blog. Au fond la date n’a aucune importance : personne n’a été inculpé entre 2004 et 2009 pour manquement à l’ordonnance n°59-147, abrogée ou non.

C’est un des aspects du problème institutionnel qui est à résoudre : aucun élu n’est jamais sanctionné pour manquement aux principes de fonctionnement des pouvoirs publics. Les élus ne sont sanctionnés que pour avoir tapé dans la caisse, quand on peut le prouver. Jamais pour manquement à leur devoir d’intérêt général : les textes comme l’ordonnance de 1959 ne sont finalement qu’indicatifs, sans vigueur.

Même le non-respect de la Loi fondamentale n’est pas sanctionné : lorsqu’un Président, qui pourtant « veille au respect de la Constitution » (art.5), s’arroge un pouvoir exécutif que le texte ne lui donne pas, rien ne se passe, personne ne réagit. Alors pendant ce temps les citoyens peuvent bien, chacun à sa mode, discuter entre eux de l’ordonnance de 1959 sur la Défense nationale, des rythmes scolaires, du mariage homosexuel ou du Tiercé à Vincennes : parmi les élus, décideurs irresponsables, personne ne s’en soucie.

La question de la confiscation du pouvoir par les représentants élus est bien le problème essentiel, en attendant d’être existentiel, de la Démocratie représentative. Au XXIe siècle notre niveau technologique nous permet de passer à la Démocratie directe (et voyez comme je reviens dans le sujet cybernétique) : les machines à voter existent déjà, continuons dans cette voie.

Ajouter un commentaire

Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.egeablog.net/index.php?trackback/1675

Fil des commentaires de ce billet