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samedi 14 décembre 2019

"L'Otan n'échappera pas à une profonde remise en question"

J'ai donné un entretien à Charles Hequet, pour l'Express, à la suite du sommet de Londres. Il est accessible ici. Vous avez également le texte complet ci-dessous.

Le sommet de l'Otan s'est achevé le 4 décembre. Pour Olivier Kempf, chercheur et spécialiste de l'Otan, l'organisation doit s'interroger sur sa raison d'être.

De ce 70e anniversaire de l'organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan), on retiendra surtout la passe d'armes entre Emmanuel Macron et Donald Trump ou les provocations du président turc Recep Tayyip Erdogan. Mais l'essentiel n'est pas là. Surmontant leurs différends, les 29 pays membres se sont mis d'accord sur une déclaration commune, mardi 3 décembre à Londres, Les apparences sont sauves. Toutefois, des lignes de fracture sont apparues au sein de l'institution. Elles traduisent des divergences profondes, voire existentielles.

À quoi doit servir l'Otan? Qui sont ses ennemis? Que faire lorsque l'un de ses membres - la Turquie - agit à l'encontre des intérêts communs? Pour surmonter cette crise, l'Otan doit se remettre en cause. Revoir ses processus de décision, sa gouvernance, et s'interroger sur sa raison d'être. Général (2S), directeur du cabinet de stratégie La Vigie et auteur de L'Otan au XXIe siècle" (éd. du Rocher), Olivier Kempf nous livre son analyse post-conférence.

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jeudi 8 août 2019

Le bouleversement de Trump (ou Trump et la profondeur)

Pour les cinq ans d'Echoradar, nous nous sommes fixés comme thème estival de choisir un événement géopolitique marquant de la dernière demi-décennie. Sans hésiter, j'ai choisi Trump car Trump est plus profond qu'il y paraît.

Quel a été le plus important événement géopolitique de ces cinq dernières années ? Une telle question suggère qu’on a le recul suffisant pour apprécier la portée des événements. Or, il arrive que des événements passent inaperçus sur le moment et ne révèlent leur importance que dans la longue durée, surtout en matière géopolitique. Cette discipline privilégie en effet souvent une approche du temps long qui lui permet de déceler les grands mouvements tectoniques. De même, le qualificatif d’important pose difficulté : de quelle échelle s’agit-il ? pour qui est-ce important ? Par exemple, une vision française diffèrera d’une vision européenne, chinoise ou mondiale… Malgré toutes ces objections de méthode, risquons-nous.

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samedi 24 mars 2018

Les relations entre l'Allemagne et les Etats-Unis (Festival de Géopolitique)

Je vous l'avais signalé (ici), j'ai participé la semaine dernière au 10ème festival de Géopolitique de Grenoble. Les organisateurs ont enregistré la conférence et mis en forme, la voici prête à être visionnée, 1heure (et 6 secondes) sur l'Allemagne et ses raports avec les Etats-Unis.

La vidéo de la conférence

O. Kempf

dimanche 6 août 2017

Les cent jours de Trump

Texte de ma chronqiue parue dans le numéro 14 de Conflits, de juin 2017.

 

Conflits n°14

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vendredi 24 février 2017

OTAN : quelle stratégie sous l'administration Trump ? (entretien radio Vatican)

Lundi 20 février dernier, j'ai accordé un assez long entretien (4mn 40) à Radio Vatican qui m'interrogeait sur l'attitude de l'OTAN (et au-delà des Européens) vis-à-vis de l'administration Trump. J'y ai fait part de mon analyse assez sceptique.

Voici le lien http://fr.radiovaticana.va/news/2017/02/20/otan__quelle_strat%C3%A9gie_pour_ladministration_trump/1293640

dimanche 8 janvier 2017

Trump, les États-Unis et l’Europe

CI-joint, ma dernière chronique dans Conflits, le numéro 12, qui vient de paraître... Bonne lecture.

Trump Source

L’élection de Donald Trump n’a pas seulement surpris les élites européennes, elle les a sidérées. Mais au-delà de la remise en cause de l‘établissement politique, cette nouvelle a sonné comme la remise en cause d’un monde que l’Europe croyait, malgré tous ses discours, globalement stable. En effet, elle se pensait depuis la Deuxième guerre mondiale comme appartenant à l’Occident, conjointement avec les États-Unis. Cette perception avait traversé la fin de la guerre froide et perdurait. Les bouleversements récents (crise de l’euro, crise migratoire, crise ukrainienne, guerres moyen-orientales) ne l’avaient pas psychologiquement affectée : au fond, les dirigeants européens pensaient que toujours, l’Amérique serait là. Ce n’est donc pas simplement une affaire d’argent : augmenter les budgets de défense au-delà de 2% ne suffira peut-être pas à satisfaire le nouveau POTUS.

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