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Le pays des purs (Caron, Maury)

La mode est aux romans graphiques : pas vraiment des BD, pas non plus un roman ou un essai. Le genre est fort agréable car il permet d'aborder une question sérieuse avec la force de l'image. Dans l'exemplaire de ce jour, il s'agit des aventures d'une photo-journaliste, Sarah Caron, qui conte ses reportages au Pakistan en 2007 : comment elle rencontre Benazir Bhutto quelques jours seulement avant qu'elle soit assassinée, mais aussi comment elle monte dans les régions tribales autonomes à la frontière de l'Afghanistan pour rencontrer un leader politique proche des talibans.

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Aout 2017 : un peu de nettoyage

Cela faisait très longtemps que je n'étais pas venu. Un peu de nettoyage (1500 commentaires spamiques jetés), un coup d’œil sur le site. IL y a eu de bonnes choses. Je réfléchis à une éventuelle ligne éditoriale nouvelle. Mais avec le rythme d'activité prévu pour cette année, cela risque d'être  […]

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L’Inde ancienne au chevet des politiques (Kautilya + Boillot)

Voici un ouvrage qui suscite l’intérêt. En effet, le « grand public cultivé » européen connaît bien sûr les philosophes grecs et il cite (puisque c’est court et facile à lire) le chinois Sun Tsu. Voici pour les Anciens, nous n’avons plus le goût de les lire comme au temps de Montaigne ou La Boétie. L’ouvrage présenté ici fut composé vers le 4ème siècle avant JC, dans une Inde déjà lointaine. Le traité de l’Arthashâstra fut alors rédigé par un certain Kautilya.

le félin - L'Inde au chevet de nos politiques - Jean-Joseph Boillot

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Le Discours de la servitude volontaire de La Boétie

Qui connaît Étienne de La Boétie ? On lui associe le nom d’une rue huppée de Paris… les plus cultivés penseront au Discours de la servitude volontaire, sans bien savoir de quoi il s’agit. Justement, voici une bonne occasion de creuser un peu et de lire ce bref opuscule (une cinquantaine de pages en format poche) d’un auteur du XVIè siècle.

Discours de la servitude volontaire

Un classique à la langue d’autrefois. Convenons en tout de suite, la lecture n’est pas aisée car il y a une vraie distance entre le françois de jadis et celui que nous pratiquons aujourd’hui. Cependant, le texte est lisible et compréhensible sans efforts, surtout que les éditions modernes (j’ai utilisé celle de Garnier-Flammarion) donnent suffisamment de notes de bas de pages pour expliciter ce qui serait obscur.

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