Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

jeudi 16 mars 2017

Combattants volontaires étrangers : le spectre de l'ennemi universel

<p style="text-align: justify;">Voici un article tiré d'une intervention donnée au Forum de Sécurité de Marrakech, de laquelle j'ai tiré un article récemment publié par le dernier opus de la RDN.</p>

<p style="text-align: justify;"><img alt="djihadiste" class="attachment-848x1024" height="400" src="http://maliactu.net/wp-content/uploads/2012/06/djihadiste.jpg" width="300" /> <a href="http://maliactu.net/connexions-des-djihadistes-africains-au-nord-mali-la-guerre-dans-la-guerre/djihadiste/">Source</a></p>

<p style="text-align: justify;">Lors du récent Forum sur la sécurité en Afrique, tenu à Marrakech, une table ronde s’intitulait&nbsp;: «&nbsp;Combattants volontaires étrangers&nbsp;: le spectre de l’ennemi universel&nbsp;». Le titre est l’occasion de s’interroger sur l’idée même de «&nbsp;Combattant volontaire étranger&nbsp;», qui n’est en fin de compte pas si évidente, malgré son usage courant dans les médias.</p>

<p style="text-align: justify;">À travers l’histoire en effet, il y eut de multiples sortes de combattants volontaires étrangers&nbsp;: on pense bien sûr aux brigades internationales en Espagne&nbsp;; éventuellement aux mercenaires de tout poil, en Afrique, à l’issue de la décolonisation&nbsp;; plus récemment aux différents <em>contractors</em> employés par les compagnies anglo-saxonnes, ici en Irak, là en Afghanistan. Mais remontez plus loin dans l’histoire et vous observerez que pas une armée d’un grand chef militaire (Alexandre, Hannibal, César ou Napoléon) n’a été une armée seulement «&nbsp;nationale&nbsp;». Il y a toujours eu des combattants étrangers, plus ou moins volontaires. Pourquoi, dès lors, la question prend-elle une actualité singulière&nbsp;? Et surtout, pourquoi en faire le «&nbsp;spectre&nbsp;» d’un ennemi universel&nbsp;? (suite -&gt;)</p>

Lire la suite...

dimanche 24 avril 2016

19ème forum international des réalités

Je participerai les 28 et 29 avril au 19ème Forum international des réalités, organisé par le [magazine tunisien Réalités|http://www.realites.com.tn/] en partenariat avec la Friedrich Herbert Stiftung, l'institut IE Med, le Centre tunisien des études stratégiques. Il traite des "Enjeux et défis de la nouvelle politique de voisinage de l'UE". Avec Hatem ben Salem, Pierre razoux, Elisabeth Guigoux, E. Dupuy, Cl. Bartolone, JM Bockel et une myriade d'élus et d'universitaires tunisiens.

160424_banniere_forum_realites.jpg

Je m'interrogerai sur "Faut-il penser l'EI au passé?"

Inscription  Programme

O. Kempf

 

lundi 28 mars 2016

Attentats de Bruxelles : une première analyse

Comme toujours avec ces attentats en Europe (car en Europe, personne ne fait beaucoup attention aux très nombreux attentats en Afrique, au Moyen Orient ou en Asie centrale, bien plus massifs cependant), le commentateur se doit d’être prudent face à la vague d’émotion et de commentaires. La poussière est un peu retombée, on commence à avoir quelques indications de ce qui s’est passé et des zones d’ombres qui demeurent. Sans entrer dans ces détails de spécialistes de l’anti-terrorisme (ce que je ne suis pas), le stratégiste peut tout de même dire quelques mots.

Source

Lire la suite...

dimanche 27 mars 2016

13/16 : attentats à Bruxelles et en Turquie, Obama et Karadjic, Labouérie et Modigliani

Attentats de Bruxelles : que dire sinon qu'ils étaient attendus et qu'ils ne marquent pas un terme, malgré la dissolution apparente du principal groupe ayant organisé les attaques du 13 novembre et du 22 mars. Le pessimisme demeure de circonstance, d'autant que l'EI subit des revers en série en Irak/Syrie. Aussi devrait-il multiplier les attentats afin de maintenir son pouvoir d'attrait auprès d'une jeunesse déboussolée et continuer de susciter des vocations pour venir renforcer les troupes. Pourtant, cela témoigne d'une inflexion de plus en plus marquée de sa stratégie. Alors qu'à l'origine l'EI voulait établir un califat d'où diffuser sa révolution, voici qu'il a procédé à deux évolutions :

Source

Lire la suite...