Ce weekend, deux déclarations "contradictoires" : d'un côté, le SG adjoint de l'Otan, l'Américain Vershbow, déclare à Washington que "l'Otan et la rUssie ne sont plus partenaires, mais adversaires". De l'autre, le général Breedlove, Saceur et donc américain, annonce que finalement, les Russes n'envahiront pas l'Ukraine alors qu'il battait les tambours de guerre depuis six semaines pour affirmer le contraire, contre l'opinion des observateurs (dont le Chardon) qui n'en voyaient pas l'utilité.
Vous me direz que l'Otan, ce n'est pas les Américains et vous aurez raison. Il reste que ces deux responsables "américains" exprimaient aussi des positions américaines car il arrive, parfois, que l'Otan serve quand même aux États-Unis pour exprimer leurs vues. Or, elles apparaissent bien contradictoires. Voici donc le résultat de mes réflexions, non assurées car autant la Russie me parait très prévisible, autant les États-Unis me font l'effet d'un mystère entouré de secret enveloppé dans de l'inconnu. Voici donc une tentative de Washingtonologie. Je sais, il est presque sacrilège d'essayer de savoir ce que pense le roi, que dis-je, l'empereur, mais j'ose. J'ose tout.
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