Très tôt, les commentateurs on voulu discerner une « doctrine Obama » de la guerre constituée autour de trois piliers (Forces spéciales, drones et cyber), dite "stratégie furtive". Une telle présentation mérite toutefois quelques approfondissements.
Mot-clé - États-Unis
Prolongation des négociations nucléaires iraniennes
Chacun a pu noter la prolongation « indolore » des négociations avec les Iraniens. Curieusement, l’affaire n’a suscité aucune des réactions en chaine auxquelles la presse « haut-du-pavé » nous a habitué. Nulle inquiétude, nul émoi. On aurait pu en effet avoir au moins deux réactions : celle constatant un échec et donc une menace nucléaire (que celui qui n’a pas subi de discours contre la prolifération au cours des cinq dix quinze dernières années jette la première pierre) ; celle constatant l’occasion manquée de changer réellement les choses au Moyen-Orient. Mais non : juste un petit entrefilet pour passer immédiatement à la décision du jour, celle du renvoi de Chuck Hagel, ministre américain de la défense. Elle-même rapidement passée sous silence.
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Fins calculs américains
Pendant ce temps là, les choses sérieuses se déroulent. Ainsi, avec leur délicatesse coutumière et leur sens inénarrable du timing, les États-Unis, sous la houlette du FBI, ont donc décidé d’inculper cinq officiers chinois pour cyberespionnage. Venant de la part du FBI qui a violé un certain nombre de principes de sécurité juridique dans l’affaire MegaUpload, venant des États-Unis qui abritent la NSA, il fallait déjà pas mal de culot, sachant surtout que cette inculpation risque de n’avoir aucun effet. Mais cela, tous les commentateurs un peu avisés l’avaient noté (par exemple ici ). Et puis qui est surpris aujourd’hui du culot américain, qui ose tout et plus encore ? (la suite en cliquant sur le titre)
DMZ : 1- Sur le terrain
Voici une BD que je n'aurais jamais trouvée toute seule. Heureusement, Le Chardon junior me dit plein de trucs et du coup, je m'y suis intéressé. BD intéressante à de multiples titres, pas seulement bd-istiques.
US et Ukraine : essayer de comprendre
Ce weekend, deux déclarations "contradictoires" : d'un côté, le SG adjoint de l'Otan, l'Américain Vershbow, déclare à Washington que "l'Otan et la rUssie ne sont plus partenaires, mais adversaires". De l'autre, le général Breedlove, Saceur et donc américain, annonce que finalement, les Russes n'envahiront pas l'Ukraine alors qu'il battait les tambours de guerre depuis six semaines pour affirmer le contraire, contre l'opinion des observateurs (dont le Chardon) qui n'en voyaient pas l'utilité.
Vous me direz que l'Otan, ce n'est pas les Américains et vous aurez raison. Il reste que ces deux responsables "américains" exprimaient aussi des positions américaines car il arrive, parfois, que l'Otan serve quand même aux États-Unis pour exprimer leurs vues. Or, elles apparaissent bien contradictoires. Voici donc le résultat de mes réflexions, non assurées car autant la Russie me parait très prévisible, autant les États-Unis me font l'effet d'un mystère entouré de secret enveloppé dans de l'inconnu. Voici donc une tentative de Washingtonologie. Je sais, il est presque sacrilège d'essayer de savoir ce que pense le roi, que dis-je, l'empereur, mais j'ose. J'ose tout.