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"L'entreprise : nouveaux défis cyber" par Philippe Davadie

Vous le savez, la collection "cyberstratégie" avance tranquillement chez Economica. Je suis heureux de vous annoncer la sortie prochaine de "L'entreprise : nouveaux défis cyber" par Philippe Davadie, avec une préface d'Alain Juillet himself. D'ici là, et pour aiguiser votre curiosité, vous pouvez aller faire un tour sur le site associé de l'ouvrage, Informatiques orphelines.

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Et ci-dessous (cliquer sur le titre du billet) voici la quatrième de couverture :

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Ukraine, une crise du 21ème siècle (2/3)

Voici la suite de ma série sur l'Ukraine (billet précédent). Je vais probablement la réduire à trois car en avançant, je me suis aperçu qu'il conviendrait de fusionner les prochains coups et les possibilités des acteurs : les deux sont logiquement associés dans un prochain et ultime billet. Avant cela, il convient de s'interroger sur leurs positions respectives. Nous verrons l'Ukraine, la Russie, l'Europe, les États-Unis et la France. (cliquer sur le titre)

source (je trouve cette image géniale : deux puissants d'aujourd'hui posant devant le signe de la puissance passée : un tableau de Rembrandt : qui représente la ronde de nuit, quand ces bourgeois replets payaient des soldats pour assurer la sécurité. C'était avant la crise de la tulipe, premier exemple en 1637 d'éclatement de bulle spéculative. Que de symboles).

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Les relations difficiles du commandement et du management

Vous savez que j'ai participé au dernier SIGEM (voir ici). A cette occasion, un "Cahier RDN" a été spécialement publié (voir ici). J'ai même composé un article pour l'occasion. Les lecteurs d'égéa y retrouveront des bouts de textes déjà écrits sur le blog, mais l'intéressant en l'espèce a consisté à les mettre en perspective, à actualiser une ou deux pensées ou observations. Bref, un travail intéressant que je vous livre ci-dessous. Bonne lecture.

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12/14 A taste of honey

Dans cette affaire ukrainienne, l'Ouest n'avait pas d'option, donc pas d'action. Une vague activité, quelques communiqués, en priant secrètement pour que ce Boeing malaisien continue de susciter l'intérêt et que Poutine ne pousse pas immédiatement son avantage. Un moment de honte est si vite passé. Surtout, il n'y a aucune option militaire : les Européens n'en sont plus capables. Bob Gate disait déjà qu'ils n'étaient pas capables d'affronter Kadhafi, alors pensez, le Russe qui juste pour montrer organise un exercice militaire (Livex) avec 150.000 soldats. Pas sûr que les Européens soient capables d'un Livex avec 15.000 soldats.

source (cliquez ici pour écouter la chanson des Beatles)

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Ukraine, une crise du 21ème siècle (1/4)

Beaucoup de commentateurs veulent à toute force comparer la crise actuelle en Ukraine (et avec la Russie) à l’aune de références passées. Ainsi, pour M. Kerry, la pratique russe serait assimilable à un acte du 19ème siècle. Passons également sur le débat fumeux pour savoir si c’est une nouvelle guerre froide, la continuation de l’ancienne, une guerre tiède et autres considérations sémantiques. Cette crise est, d’abord, une crise contemporaine qui se joue à de multiples niveaux ; et cette complexité empêche à la fois l’analyse séquentielle (niveau par niveau) et donc la compréhension générale de la crise. Cette ambition, reposant sur des clefs de lecture (géo) politiques et stratégiques, anime cet article. Il sera divisé en quatre billets (premier aujourd’hui), évoquant les multiples dimensions de la crise (1), les acteurs et leur position respectives (2), l’anticipation des prochains coups (3) et les possibilités de réponse (4). (cliquez sur le titre pour lire la suite)

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Stratégies des réseaux : le cas des réseaux électriques intelligents

Vous avez certainement entendu parlé des smart grids. En français, cela se traduit par "Réseaux électriques intelligents". A la suite du colloque de l'an dernier sur Stratégie et réseau, et comme c'est de la bonne géoéconomie et que ça a un lien avec le cyber, j'ai commis un article d'analyse stratégique de ces "réseaux électriques intelligents" : d'où cela vient et ce que c'est, en quoi cela peut-être utile pour l'analyse cyberstratégique. C'est paru dans la revue Géoéconomie (n° 69) de l'Institut Choiseul qui vient de paraître (sommaire et détails ci-dessous).

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Do you want to know a secret 11/14

Certains croyaient que les échanges économiques allaient empêcher les conflits. Fukuyama, je crois. Or, qu’observe-t-on ces jours-ci ? Que l’interdépendance économique n’empêche pas la montée des tensions. C’est visible entre le Japon et la Chine. C’est aussi le cas entre la Russie et l’UE. Car chacun a bien compris que les Européens hésitaient bien sûr à des sanctions politiques ou militaires, mais même à des sanctions économiques, car il y aurait un effet de retour immédiat : c’est vrai de Berlin (énergie, commerce extérieur) ou de Londres (équilibre financier de la City), mais aussi de Paris (vente du BPC Vladivostok). Accessoirement, on se souviendra que la dernière période où l’économie monde avait été globalisée, c’était… en 1914. (Cliquer sur le titre pour lire la suite)

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SIGEM 2014

Participation au SIGEM 2014 lundi 17 mars. Le thème général est "leadership et réformes". J'y parlerai de commandement, à la suite de mon livre "Le Casque et la plume" mais aussi de quelques billets sur égéa qui ont attiré l'attention des organisateurs. Je serai en bonne  […]

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La mer Noire : une mer intérieure russo-turque

La mer Noire a l’apparence d’un grand triangle. Dès lors, on peut la réduire à six pôles d’intérêts, correspondant aux trois côtés et aux trois sommets du triangle. Les poids géopolitiques ne correspondent pas, cependant, à la longueur des côtes. Ainsi, la Russie qui a peu de longueur de rivage possède un poids géopolitique important qui en font un des côtés. Les deux autres côtés sont au sud la Turquie et à l’ouest l’Europe (Roumanie et Bulgarie). (billet co-publié avec les amis d'AGS).

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Algérie : l'anti Lampedusa

Chacun connait l’aphorisme qui dit tout du Guépard, par Lamdepusa : "Il faut que tout change pour que rien ne change". L'annonce de la candidature d'A. Bouteflika suggérerait une approche contraire.... Comme s'il fallait que rien ne change pour que tout change

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Conséquences stratégiques de l'affaire Snowden

L’Observatoire géostratégique de l'information vient de paraître. Il s'intitule : Cyberespace : le temps de l’après Snowdentélécharger ici : quand la page s'ouvre, cliquez en haut à droite sur "chargez le pdf, cela ira plus vite). J'y publie "Conséquences stratégiques de l'affaire Snowden" dont vous trouverez le texte ci-après (pour lire le texte, cliquez sur le titre de ce billet).

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Parmi les autres auteurs : Florence Hartmann s’est penchée sur le phénomène, pas si récent, du « Whistelblowing », Robert Damien pointe l'idéologie fondatrice américaine qui explique le comportement de Snowden. Olivier Kempf montre ensuite que cette affaire est révélatrice des positions stratégiques des États. Nicolas Mazzucchi s’intéresse à la dimension « espionnage économique ». Loïc Damilavile revient sur les changements possibles dans la gouvernance d'Internet, Nicolas Arpagian sur la réaction de l'Europe, tandis que Jérémie Zimmermann explique ce que pourraient faire les citoyens pour échapper à la surveillance. François-Bernard Huyghe conclue sur les nouveaux rapports entre secret, hostilité et confiance.

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Baby it's you 10/14

On apprend que des "rebelles" libyens de Cyrénaïque se sont essayés à exporter du pétrole sans passer par l’État libyen. Outre que cela ne surprendra personne (État libyen ? vous avez dit État libyen ?), outre que cela démontre l'essor de la criminalité armée, cela rappelle quelque chose qui se passe tous les jours en Syrie, où de multiples factions se disputent entre elles pour tenir les puits de pétrole et donc avoir des financements.... (cliquez sur le titre pour lire la suite : : pensées fugaces, livres, Grand peuple, Liens, Événements, Culture...)

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Angélisme(s) et cheyssonisme

Ainsi, après le coup de force russe en Crimée, on a entendu des déclarations ulcérées. Que BHL et les Femen disent du mal de la chose, cela incite somme toute le Français moyen à se dire que peut-être Poutine a des raisons... Que John Kerry explique qu'envahir un pays fasse penser au XIX° siècle et pas au XXI° nous enseigne que 2003 (l'Irak) date du XIX° siècle. Mais laissons de côté ces fariboles angéliques et allons au choses sérieuses : celles qui parlent de rapport de force et de vraie diplomatie, pas celles des déclarations émotives et moralisantes qui constituent plutôt des obstacles que des aides à la solution de la crise. Pour cela, quelques considérations méritent réflexion (cliquer sur le titre pour lire la suite).

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PLease please me 9/14

Que veulent les États-Unis en Ukraine ? Poser la question, c'est croire à une vision univoque au sommet de l’État. Or, nous avons appris à nous méfier et à considérer qu'il y avait des "pouvoirs" concurrents par là-bas, certains étant visibles, d'autres sous la coupe relative des instances officielles, d'autres enfin tout à fait privés. C'est particulièrement vrai pour les affaires intérieures, mais ce peut l'être aussi pour les affaires extérieures. Or, l'administration actuelle n'a aucun intérêt à mettre la pression sur l'Ukraine depuis un mois. Sauf à croire qu'elle allait gagner simplement, ce qui signifiait qu'elle n'anticipait pas la réaction de V. Poutine, ce qui est pour le moins difficile à croire. Que certains aient voulu mettre de l'huile sur le feu, pourquoi pas... Mais B. Obama, tout à son désir de se concentrer sur les affaires intérieures, ayant par ailleurs quelques autres casseroles sur le feu (Venezuela, Thaïlande -dans ces deux pays, il y a eu autant de victimes qu'en Ukraine- ou Extrême Orient) et exposant une volonté de "pivotement", n'a vraiment pas besoin de se cogner une crise en Europe de l'est avec tous les alliés européens lui demandant de la réassurance qu'il n'a ni l'envie ni les moyens d'assurer.

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(Cliquez sur le titre pour lire la suite : pensées fugaces, livres, Grand peuple, Liens, Événements, Culture...)

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