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Rivalité et géopolitique

Je tombe ce soir sur "Bibliothèque Médicis," une émission intello sur Public Sénat. Benoit Chantre nous parle de René Girard, avec qui il a écrit "Achever Clausewitz" qui, à l'époque, ne m'avait pas convaincu (voir billet même si je n'ai justement jamais fait de fiche de lecture sur l'ouvrage). D'une façon surprenante, d'ailleurs, étant à la fois clausewitzien et girardien. Et puis une illuminationm'est venue  car on y revient sur la notion de rivalité.

La tendance mimétique fait du désir la copie d'un autre désir et débouche nécessairement sur la rivalité.  - René Girard

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Combattants volontaires étrangers : le spectre de l'ennemi universel

<p style="text-align: justify;">Voici un article tiré d'une intervention donnée au Forum de Sécurité de Marrakech, de laquelle j'ai tiré un article récemment publié par le dernier opus de la RDN.</p>

<p style="text-align: justify;"><img alt="djihadiste" class="attachment-848x1024" height="400" src="http://maliactu.net/wp-content/uploads/2012/06/djihadiste.jpg" width="300" /> <a href="http://maliactu.net/connexions-des-djihadistes-africains-au-nord-mali-la-guerre-dans-la-guerre/djihadiste/">Source</a></p>

<p style="text-align: justify;">Lors du récent Forum sur la sécurité en Afrique, tenu à Marrakech, une table ronde s’intitulait&nbsp;: «&nbsp;Combattants volontaires étrangers&nbsp;: le spectre de l’ennemi universel&nbsp;». Le titre est l’occasion de s’interroger sur l’idée même de «&nbsp;Combattant volontaire étranger&nbsp;», qui n’est en fin de compte pas si évidente, malgré son usage courant dans les médias.</p>

<p style="text-align: justify;">À travers l’histoire en effet, il y eut de multiples sortes de combattants volontaires étrangers&nbsp;: on pense bien sûr aux brigades internationales en Espagne&nbsp;; éventuellement aux mercenaires de tout poil, en Afrique, à l’issue de la décolonisation&nbsp;; plus récemment aux différents <em>contractors</em> employés par les compagnies anglo-saxonnes, ici en Irak, là en Afghanistan. Mais remontez plus loin dans l’histoire et vous observerez que pas une armée d’un grand chef militaire (Alexandre, Hannibal, César ou Napoléon) n’a été une armée seulement «&nbsp;nationale&nbsp;». Il y a toujours eu des combattants étrangers, plus ou moins volontaires. Pourquoi, dès lors, la question prend-elle une actualité singulière&nbsp;? Et surtout, pourquoi en faire le «&nbsp;spectre&nbsp;» d’un ennemi universel&nbsp;? (suite -&gt;)</p>

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