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samedi 26 mai 2012

Le cyberespace est-il intangible ?

Quand on discute des caractéristiques du cyberespace, une assertion qui revient souvent est celle de son intangibilité. Or, j'ai le sentiment que ceux qui l'affirment pensent surtout aux softwares. Quand on examine un peu les choses, j'aurais tendance à parler d’une intangibilité relative.

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samedi 19 mai 2012

Quels sont les enjeux de la cyber-sécurité pour la prospective du manager ? par le Dr Sandro Arcioni (Suisse)

Voici un texte intéressant que nous propose le docteur Sandro Arcioni qui est, comme son nom l'indique, suisse et spécialiste de cybersécurité. Une vue générale et très précise du sujet qui permet de mieux comprendre les enjeux, mais aussi les réactions possibles, aussi bien du point de vue de l'entreprise que des Etats.

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Il prône notamment, comme stratégie de cybersécurité, "une analyse comportementale intelligente de tous les flux de données et non sur la reconnaissance de signatures, comme la plupart des solutions disponibles sur le marché." Merci à lui.

O. Kempf

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jeudi 17 mai 2012

À propos des définitions du cyberespace.

On ne cesse de parler du cyberespace. Je me suis interrogé (après bien d'autres) sur la question des définitions. Où l'approche technique omet souvent l'approche sociale.

source (Du cyberespace à la cyberespèce)

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lundi 30 avril 2012

Critique des infrastructures critiques

Les théoriciens du cyberespace ne cessent de nous dire que le grand danger réside dans les attaques des "infrastructures critiques". N'est-il pas temps d'interroger cette notion ?

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dimanche 22 avril 2012

Stratégie cyber technologique

Je me posais la question de décrire une stratégie technologique du cyber. Sachant que je n'y connais pas grand chose, voici comment j organiserai les recherches : mais là, jai vraiment besoin de votre aide pour préciser et développer.....

source (un article expliquant que la meilleure défense, c'est la cyberattaque)

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mercredi 11 avril 2012

Cyberstratégie

Je vous parlerai un peu plus souvent de cyberstratégie, pendant quelques mois. Et tout d'abord, une tentative de définition.

strategie_echecs.jpg

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jeudi 5 avril 2012

Cyberacteurs et stratégie

Trop souvent, la littérature cyber se contente d'une catégorisation des acteurs, d'ailleurs assez sommaire : pour faire simple, on trouve un triptyque États - groupes criminels (on distingue selon les cas les terroristes des mafias) - hackers. Et en gros, il y a les bons États (nous) et les méchants États (eux). Quant aux groupes et aux hackers, ce sont des méchants, ouh la la !

cyberacteurs.gif source

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mercredi 25 janvier 2012

Cyber et nucléaire

Lors du colloque d'il y a deux mois, j'avais préparé quelques éléments que je n'ai pas prononcés, faute de temps. Je m'interrogeais, comme bien d'autres, sur la notion de dissuasion en matière cyber. J'entends les arguments de Stéphane qui explique que la dissuasion est globale : mais là encore, il parle selon la doctrine française de dissuasion, qui est nucléaire, et où le nucléaire est appuyé sur l'ensemble des moyens y compris conventionnels : dissuasion du Famas au SNLE disait-on autrefois. Ainsi, en France, le mot dissuasion a forcément un prégnance nucléaire, qui explique le ton du texte ci-dessous.

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NB : bienvenue aux cinq nouveaux blogueurs qui viennent de rejoindre l'AGS ! welcome on board !

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mercredi 11 janvier 2012

Cyberstratégie et technologie

Je travaille actuellement sur les actes du colloque "cyberstratégie". Un des champs de recherche que j'aperçois, et où mon manque de compétences est encore plus flagrant que le reste, réside dans les rapports entre la cyberstratégie et la technologie. Voici quelques lignes que j'ai écrites : je vous demande de me donner charitablement vos avis afin d'améliorer la copie. Merci d'avance.

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jeudi 8 décembre 2011

Cyberstratégie : plan de recherche

Un des jeunes stratégistes que je suis avec bienveillance me pose la question l'autre jour : "Mais qu'est-ce qui vous intéresse dans ce truc de cyber ?" Je sentais dans sa question la distance du lettreux vis-à-vis de l'enthousiasme technophile de la grande majorité des geeks qui s'intéressent au domaine. Mais également, une incertitude et une incompréhension à me voir m'y intéresser, alors que je sais à peine que mon ordinateur est fabriqué de sable, enfin de silice ou un truc comme ça. Comment un gars comme moi peut-il s'intéresser à ce truc odieusement technique et incompréhensible ?

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Je vous dois une vérité : je pensais exactement comme lui il y a un an et demi. Car c'est vrai que les geeks technophiles et autres SICman sont totalement incompréhensibles (et encore, le vrai mot qui me vient à l'esprit est très vulgaire, donc je ne l'écris pas, mais c'est vrai qu'ils sont im.... tables). Alors ?

Ben alors, les alliés d'AGS comptent quelques cyberstratèges de talent, qui savent dépasser ces alignements de 1 et de 0 (surtout de zéro, non ?). Et qu'à force de les entendre parler, j'y suis allé avec mon gros bon sens. En fait, c'est justement parce que je n'y connais rien et que surtout je ne veux rien savoir de la technique que je trouve ça intéressant : car cela force à l'abstraction stratégique : on s'éloigne radicalement des rois du clic, pour s'engager dans un domaine totalement en friche et nouveau : bref, le plaisir du hors piste et de la poudreuse, pour ceux qui skient. On peut échafauder des tonnes d'idées, il y a finalement peu de gars qui vont vous dire qu'assurément, vous vous plantez. En fait, tous les gars curieux disent "faut voir". On est avec le cyberespace dans la situation des premiers stratèges face au nucléaire : la doctrine ne s'est pas bâtie tout de suite.

C'est un peu ce que j'avais à l'esprit lors du colloque de l'autre jour. Christian m'avait dit : il faut que la conclusion fasse le point de ce qu'on aura acquis au cours du colloque, et qu'elle dégage les pistes de réflexion. Je m'y suis essayé, avec la difficulté de la réaction à chaud. J'ai un tout petit peu retravaillé cette conclusion, qui est bien sûr critiquable et amendable et enrichissable : je compte sur vous, car c'est ensemble que nous allons creuser ce nouveau domaine. Donc, chers rois du clic, à fond sur la case "commentaire" ! Haro sur le simplet ! (que je suis)

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dimanche 20 novembre 2011

Si vis pacem, para cyber bellum ! par F. Ferrer

Égéa a le grand plaisir d'accueillir ce texte du CBA Frédéric Ferrer, en scolarité au CSEM (cours supérieur d'état-major, l'héritier de l'école de guerre historique, avant que le nom ne soit repris par le CID : il est de la 125° promotion).

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Comme le titre l'indique, il est question de cyber stratégie : très utile pour bien préparer le colloque du mardi 29 (attention, il ne reste plus qu'une dizaine de places : et ce n'est pas un argument marketing !). Selon lui, la vision Française de la cyberguerre enferme pour l’instant les armées dans une posture plutôt négative, par trop cantonnée à la défensive. Sortir de cette ornière conceptuelle en pensant la cyberguerre dans son ensemble - dans la profondeur stratégique comme sur le terrain des opérations, en défensive comme en offensive - est la seule option raisonnable capable, selon l’auteur, de préserver nos armées d’une «cyber surprise».

Merci à lui pour cette contribution au débat.

O. Kempf

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lundi 14 novembre 2011

Cyber, temps et politique

Quelques idées anodines au sujet de la stratégie du cyber, en prévision du colloque du 29 (il est toujours temps de s'inscrire, mais ne traînez pas !)..

MISS_STUXNET.jpg source

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vendredi 18 février 2011

Principes de cyber stratégie

Ce petit texte n’a pour ambition que de semer des pistes. L’idée m’en a été donnée à la suite d’une conversation avec Christian Malis, directeur de recherche au CREC. Sans vouloir égaler les principes de Beaufre qui, en son temps, avait ébauché des principes stratégiques de l’âge nucléaire, peut-être cela permettra-t-il de penser cette guerre-là. (ou, pour être plus exact, ce nouveau milieu de la guerre)

Voici donc six principes : à discuter, et raffiner. A compléter, si vous en voyez d'autres.

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dimanche 14 novembre 2010

Des lieux de la cyberguerre (III)

Je poursuis mon étude sur la cybergéopolitique, entamée le mois dernier dans le cadre du thème du mois d'AGS. C'est Stéph qui va être content.....

cybergunshooting.jpg

Voir le premier article, et le second.

Un quatrième et dernier est prévu.

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lundi 1 novembre 2010

Des lieux de la cyberguerre (II)

Je poursuis mon analyse géopolitique de la cyberguerre.

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Et pour cela, je l'interroge maintenant sur la raison de cette nationalisation de la cyberguerre, que nous avons constatée lors du billet précédent.

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jeudi 28 octobre 2010

Des lieux de la cyberguerre (I)

En liaison avec le thème du mois d'AGS (stratégies dans le cyberespace), voici le premier d'une série de billets qui visent à déterminer comment l'analyse géopolitique peut être pertinente pour analyser les questions cyber (on se reportera à cet excellet billet sur les définitions du cyberespace)

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lundi 25 octobre 2010

Cybersécurité : entretien avec N. Arpagian

Nicolas Arpagian a bien voulu répondre à mes questions. Pour mémoire, il est l'auteur d'un récent "que sais-je?" sur la cyberséurité, qui reprend l'essentiel de son ouvrage majeur sur le même sujet.

J'avais rédigé une petite fiche de lecture sur l'ouvrage, qui m'a donné envie d'aller un peu plus loin. Tout ceci s'insère dans le thème du mois d'AGS, qui traite je vous le rappelle des questions de cyberstratégie.

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mercredi 20 janvier 2010

L’art de la guerre cyber: cyberwar, cyberw-art

Billet dédié à mes cyber-wartistes préférés, bloggeurs, professionnels ou apprentis,, qui se reconnaitront….

La cyberguerre attire énormément la curiosité : le sujet paraît moderne, et beaucoup craignent de rater une révolution technologique entraînant une révolution stratégique : le souvenir de la création de l’aviation marque encore les esprits !

Toutefois, on observe plusieurs réactions :

Tout d’abord, une approche journalistique : ouh ! là ! là ! il y a des grands méchants (les hackers), ah que il veulent que nous faire du mal (nous étant, au choix, les particuliers qui se font plumer leur compte en banque, les entreprises qui se font dauber leurs secrets industriels, les Etats qui se font agresser), ah que c’est la mondialisation, achetez des précautions sinon vous attraperez le sida ! etc, etc. bref, le discours « intelligence économique », plus ou moins évolué.

Une approche militaire : nous sommes dans un monde de l’information, l’information c’est la cinquième RAM, celui qui domine l’info domine tout, il faut donc comprendre que le cyber est un nouveau milieu de la guerre, d’ailleurs on met en place des centres pour ça, qu’ils soient Américains ou otano-estoniens. J'en tremble : le professionnalisme affairé du technocrate en uniforme camouflé, dopé au bodybuilding avec un fort accent américain, et l'air assuré de celui qui est en train de mener la cinquième guerre mondiale. Vous avez raté la quatrième? pas lui, il l'a gagnée, il est déjà dans la prochaine, je vous dis!

Du coup, on se coltine des tonnes de déclarations toutes plus ou moins péremptoires, avec ce qu'il faut d'air entendu, de demi-confidence du gars qui sait, mais qui vous dit un truc important.... Je trouve cela un peu plat. Certes, certains évoquent la nécessité de théoriser tout cela, de produire des doctrines. Mais ça ne convainc pas. Enfin, plus exactement, je ne suis pas convaincu. Pour deux raisons :

  • la première est tout à fait théorique, et je n’ai pas l’impression qu’elle est beaucoup discutée : le cyber est-il seulement un autre milieu de la guerre, qui vient s’ajouter aux milieux déjà existants (terre, air, mer, espace, nucléaire) ? mais alors, on se heurte à l’objection fondamentale de Colin Gray : les nouveaux milieux ne suffisent pas à gagner une guerre, on peut y gagner ou perdre des batailles, mais cela n’entraîne pas forcément le gain ou la perte de la guerre ; au fond, ces nouveaux milieux ne viennent que complexifier la conduite de la guerre. A l’inverse, avons-nous réellement changé de « monde », et la planétisation que j‘évoquais hier a-t-elle pour conséquence un renouvellement complet de la grammaire de la guerre ?
  • la seconde est artistique : avant de théoriser ou de proposer des doctrines, plus ou moins tâtonnantes et opératoires, ne faut-il pas d’abord écrire un « art de la guerre cyber » : quelque chose qui juste en dessous « de la guerre » de Clausewitz, et qui s’appellerait des « principes cyberstratégiques » : quelle attaque ? quelle défense ? que chercher dans l’affrontement ? quelle part au politique, quelle part au stratège, quelle part au peuple ? quelle bataille ? quelles réserves ? d’ailleurs, ce vocabulaire est-il adapté ?

Ainsi, un important travail de conceptualisation me semble nécessaire : il faut pour cela être à la fois technicien et stratège : ce qui est très différent d’informaticien et militaire, si vous me permettez. J’espère qu’il y en a parmi vous…

Il nous faut des cyberwartistes !

O. Kempf

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