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Mélanges hebdo 6/13

FIchtre, encore une semaine avec plein de choses à dire, des perles et des articles et des lectures.... Bon week-end !

OK hot shot, R. Lichtenstein. Source

Avis, news et bric-à-brac

Propriété intellectuelle : faut-il le brevet, ou le secret ? On a cru au brevet (pouvoir de la loi et de la régulation), on s'aperçoit que le secret vaut mieux. Mais comment garder un secret, that is the question ?

L'ONU parle militairement de capacités "offensive"! Si, si, c'est en RDC. C'est assez logique afin de contrer la menace persistante du M23. Mais conceptuellement, dans l'organisation qui ne conçoit le mili qu'au nom de la défensive, seule légitime, c'est un aggiornamento.

Interview du ministre français de la défense : "Le président du Mali nous a appelé à l'aide le 10. La décision d'intervenir a été prise par le président le 11 à 12 h 30, j'y étais. Et nos forces ont commencé à arriver à 17 h. Que vouliez-vous faire ? Consulter les vingt-sept ? Tout cela, c'est du bla-bla, un discours de l'opposition. La vérité, c'est que nous avons la réactivité militaire et le pouvoir de décision. Quand l'Europe de la Défense aura la capacité d'intervenir immédiatement, ce sera dans 150 ans ! Il faudrait que l'Europe ait un gouvernement unifié, une assemblée européenne et une autorité militaire communes. Je ne sais pas si on verra ça." Et plus loin : "L'Europe de la Défense, ce n'est pas l'Europe militaire. Il faudrait d'abord une Europe politique, ce qui n'est pas à l'agenda. En tout cas, pour le Mali, les Européens sont là, grâce à leurs moyens logistiques, la formation de l'armée malienne. C'est ce qui compte."

Caroline Fourest, sainte Caroline, sœur Caroline, sieur Caroline..... Autant de surnoms, parmi les moins vachards attribués à cette "pom-pom girl de l'ordre dominant". Et les lecteurs d'égéa, qui ont entendu parler des "Intellectuels faussaires" (billet), savent qu'elle fait partie des cibles de Boniface. Voici un texte signalé par FC : "Une nouvelle caste est née. Il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer son émergence. Elle aspire à la sous-traitance du « pouvoir pastoral ». Et le troupeau c'est le peuple. Cette caste n'apprécie pas les revendications populaires : du poujadisme. Elle n'aime pas les manifestations trop « bronzées » du communautarisme et de l'islamisme larvé. Elle s'indigne lorsqu’on critique Israël ou les Etats-Unis : de l’antisémitisme et du « conspirationisme ». Fidèle à ses maîtres elle ne supporte pas qu’on critique les puissants de l'envie et du ressentiment. Elle n’aime pas internet : « Des tarés, des maniaques, des fanatiques, des mégalomanes, des paranoïaques, des nazis, des délateurs, qui trouvent là un moyen de diffuser mondialement leurs délires, leurs haines, ou leurs obsessions.». Elle déteste la démocratie, dans son sens noble ; pour tout dire elle la hait. Elle est, le plus souvent sans en annoncer la couleur, sioniste, atlantiste et un petit peu islamophobe. Si, on la rencontre plutôt dans les médias, elle est flexible et s'ajuste à tous les contextes. Elle est une et tout à la fois multiple. En son sein on y observe toutes les nuances, histoire d’occuper toutes les niches, façon d’intéresser toutes les sensibilités. Malgré ses grands airs, malgré ses prétentions, elle n’est détentrice ni de science ni de richesse ni d’appartenance à un lignage. Elle est roturière, demi-savante et vit d’émoluments. Elle se rêve oligarchie, mais elle n’a que le pouvoir d' « homme de main » ; elle est auxiliaire, larbine, de second ordre, elle sert la soupe infiniment… En bon chien de berger, elle admoneste, sermonne, réprimande, tout ce qu'elle considère être au bas de l'échelle… Ni scribe, ni prophète, ni mandarine, elle aime éclairer de ses « fausses lumières ». Elle exige qu’on l’écoute attentivement. Elle ordonne qu’on lui obéisse. Elle ne tolère ni la contradiction ni le débat. Sa mission en fin de compte : Permettre à l'oligarchie de régner au nom du peuple et asseoir cette société que règle le pouvoir de la marchandise. Cette caste de demi-instruits, de faux savants, de « fast thinker », de « petits blancs de la culture » sert à exorciser « le pouvoir de ceux qui n'ont pas plus de titre à gouverner qu'à être gouvernés ». Mais elle est de plus en plus impuissante tant ses ficelles sont grosses et ses moyens intellectuels limités".

Éblouissant film Zero dark thirty. Sobre, sans poursuite en voiture, Glock + lunettes de soleil ou scènes d'amour. Bref, pas un film d'espionnage, mais un fil de renseignement. Et le raid final pour taper Ben Laden n'est finalement qu'acccessoire. Mais il faut lire la remarquable critique écrite par Djaff.... Il y dit tout.

AGS accueille quatre nouveaux membres :

Lu ce soir : "Consommer, c'est communiquer". Ça parait anodin, et c'est bien plus profond que l'apparence. J'en connais deux (NM et FBH) qui vont adorer !

40 jours ! comment dire.... comment dire.... On ne commente pas une décision de justice, d'accord. Mais comment dire... Ben en l'espèce, je ne dis pas, hein ! Carl, il dit, lui. Et il est poli, parce que si vous furetez un peu sur les réseaux sociaux, c'est plus poivré.

Parutions

Le dernier RDN est paru, sur le thème de l'économie de défense. En voici le sommaire :

  • Éditorial - Jean Dufourcq
  • Préambule - ­Au chevet de l’Afghanistan : pour une médiation suisse - René Cagnat
  • Hommage - ­Le Général Poirier (1918-­2013) - Pierre Lacoste, Éric de La Maisonneuve, François Géré, Christian Malis
  • Crise économique et économie de la défense - Christian Schmidt
  • Politique britannique de défense : les défis pour l’économie de la défense - Keith Hartley
  • L’efficacité économique de la dépense de défense - Olivier Martin
  • Une mesure de l’activité des entreprises liées à la défense - Sylvain Moura
  • La nécessaire réorganisation de l’industrie de défense en Europe - Renaud Bellais, Josselin Droff
  • Technologies critiques et performance des programmes d’armement - Christophe-Alexandre Paillard
  • Les investissements capacitaires de l’Alliance atlantique - Patrick Auroy
  • La coopération européenne en matière de défense, voie d’avenir - Patrick Bellouard
  • La R&T de défense : entre économie et stratégie ? - Robert Ranquet
  • Révolution numérique et risque souverain - Jean-Louis Bruguiere
  • Perception is reality : les nouveaux enjeux de l’intelligence économique - Didier Brugère
  • ­Les stratégies chinoises après le 18e Congrès - François Danjou
  • Les nouveaux accords de défense à l’épreuve des crises africaines - Léon Koungou
  • La première guerre de l’opium : la victoire par le renseignement et l’amphibie - Stéphane Dossé
  • Faut-­il créer une nouvelle stratégie pour le cyberespace ? - Paul Massart
  • La diplomatie d’hier à demain - Raoul Delcorde
  • Recensions : Henri Conze : Monsieur le Président, ne vendez pas la Joconde ! - Plaidoyer pour l’industrie ; Jérôme Do Bentzinger Éditeur, 2012 ; 256 pages. - Daniel Jouan. - - Olivier Kempf : Introduction à la Cyberstratégie ; Économica, 2012 ; 176 pages. - Stéphane Dossé - Peter Dale Scott : American War Machine - La politique profonde, la CIA, la drogue, l’Afghanistan... ; Éditions Demi Lune, collection Résistances, 2012 ; 501 pages. - Bernard Norlain

Ifri's Security Studies Center publie le No. 45 des Proliferation Papers series, sur "Command and Control in a Nuclear-Armed Iran" By Shahram Chubin. In the long standoff regarding its nuclear ambition, Iran has cultivated ambiguity and been loath to reliably assure the international community of its ultimate intentions, complicating Western efforts to understand, let alone constrain, Tehran’s endeavors. While many analyses have focused on how to prevent or contain a potential nuclear-armed Iran, the posture Iran would adopt once it has developed its nuclear weapons remains elusive. This paper highlights that while opting for command-and-control (C2) arrangements, Iran would have to reconcile two contrasting imperatives: first, to disperse assets and decentralize C2 to minimize the risks and potential damages of a disabling strike, which has been seen as a real – even imminent – threat in recent years. A contrasting concern emerged as the Iranian Revolutionay Guards’ Corps became a key formulator and executor of Tehran’s security policy: how to guard against the risk of unauthorized use of major weapons systems? Among the factors that could influence Iran’s choices in terms of C2 arrangements, this paper focuses on Tehran’s national security experience, the lessons it may have derived from it, as well as from the experience of other countries.

Le nouveau numéro de DSI est désormais disponible en kiosque. Il peut être feuilleté via ce lien. Au sommaire : Entretien exclusif avec le général Paloméros, SACT; Un dossier complet sur la Marine nationale; Le Groupement des Commandos Montagne; Exosquelettes : le fantassin d’après-demain; L’arrivée des “streetfighters”; Les conséquences stratégiques des insurrections.

L’excellente infoveille mensuelle du CDEM : cette fois sur la Grèce, un Etat en perdition ?

Livre reçu : le n° 100 de la collection "Campagnes et stratégies", chez Economica : La Bataille de Chéronnée, printemps -338, avec Philippe II roi de Macédoine et le futur Alexandre le Grand. Par J-N Corvisier. Ici. Au début, on se dit "fichtre, quel sujet". Et puis on prend le bouquin, et on s'aperçoit que c'est tout à fait passionnant, car ce n'est pas aussi simplement la fin de la Grèce du V° siècle, c'est aussi un tournant géopolitique qui va permettre l'émergence d'un cours nouveau. Et du coup, ça vaut le détour.

Articles

Conférences et Événements

La Revue Défense Nationale est heureuse de vous inviter à un débat sur la place de la France dans l’Europe et dans le monde autour de l’ouvrage Géopolitique de l a France d’Olivier Kempf, maître de conférence à Sciences Po. Mardi 26 février 2012 de 17 h 30 à 19 h, Amphi Louis, École militaire, 1 place Joffre, 75007 Paris (se munir d’une carte d’identité). RSVP avant le vendredi 22 février

AGS organise son café stratégique mensuel : Littérature et renseignement, avec Daniel Hervouet – jeudi 14 février. Au Concorde, sans inscription....

Café géo "La géographie des familles pour comprendre le monde" animé par Emmanuel Todd (historien et démographe, INED), le mardi 26 février 2013, exceptionnellement de 20h30 à 22h30, au premier étage du Café de Flore, Paris, M° Saint-Germain.

  • Emmanuel Todd a lancé un coup de tonnerre géographique et démographique à la parution de L’origine des systèmes familiaux (Gallimard, 2011). Un café géo exceptionnel, animé par Gilles Fumey (Paris IV Sorbonne), permettra à Emmanuel Todd de présenter son ouvrage et de dialoguer avec la salle. Et si la diversité des structures familiales traditionnelles expliquait les trajectoires de modernisation ? L’Europe, aux marges de l’Ancien Monde, est sur le plan familial un conservatoire de formes archaïques. Ayant échappé à des évolutions familiales paralysantes pour le développement technologique et économique, l’Europe a été, paradoxalement et durant une brève période, « en tête » de la course au développement, bien que l’Occident n’ait inventé ni l’agriculture, ni la ville, ni le commerce, ni l’élevage, ni l’écriture, ni l’arithmétique. Toutes les informations

L’IRIS et la Maison de l’Europe ont le plaisir de vous convier à participer à la conférence-débat : L'ITALIE VERS LA 3EME REPUBLIQUE ? Mardi 12 février, 18H30, Maison de l’Europe, (35-37 rue des Francs-Bourgeois - 75004 Paris). Conférence-débat organisée en partenariat avec la Maison de l’Europe autour de Marc LAZAR, professeur des universités à Sciences Po, Fabio LIBERTI, directeur de recherche à l’IRIS et Alberto TOSCANO, journaliste italien, président du Club de la presse européenne de Paris. Le débat sera animé par Didier BILLION, directeur adjoint de l’IRIS.

L'ANAJ IHEDN organise une conférence le Mardi 12 FÉVRIER– 18h30 - (Amphi LACOSTE, école mili) sur "Intelligence stratégique et influence : quel positionnement à l’international de la France aujourd’hui et à l’horizon 2030 ?" par Nicolas TENZER, Directeur de la revue « le Banquet » et Bruno RACOUCHOT, Directeur de « Comes communication » et de la lettre "communication et influence" S’inscrire

L'ANAJ IHEDN organise une conférence sur "Arabie Saoudite : entre évolution et révolution(s)" prononcée par Stéphane LACROIX Professeur à Sciences Po Paris, spécialiste de l'Arabie Saoudite, le Mercredi 20 février 2013 de 19h30 à 21h00 à l'Ecole militaire, Amphithéâtre Desvallières. S'INSCRIRE A LA CONFERENCE

L’association Minerve, le Forum du Futur et les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont le plaisir de vous inviter le Jeudi 21 février 2013, après midi à un colloque qu’ils organisent sur « La robotique militaire terrestre, état de l'art et perspectives » . Amphithéâtre Louis – Ecole militaire, Paris, 14H00-18h45. Programme détaillé. Inscription obligatoire.

L'Institut de Stratégie et des Conflits organise une Journée d’étude du 22 février 2013 sur "Hervé Coutau-Bégarie, un itinéraire intellectuel (1956-2012)" à l'Ecole Militaire, Amphithéâtre ESGA, (Centre d’Etudes Stratégiques Aérospatiales). Programme :

  • 8.30 : dépôt de gerbe à l’Ecole de Guerre. Inscription obligatoire
  • 10.00 : allocution d'ouverture de la journée d'étude par le contreamiral Marc de Briançon, directeur de l’Ecole de Guerre.
  • Première table ronde Présidence : Vice-amiral d’escadre (2S) Gérard Valin
    • 10.10 : Professeur Georges-Henri Soutou, président de l’ISCCFHM, membre de l’Institut : « Hervé Coutau-Bégarie historien ».
    • 10.30 : Recteur Jean-Pierre Poussou : « Hervé Coutau-Bégarie et l'histoire navale ».
    • 11.00 : pause.
    • 11.10 : Général de division (2S) Gaël Flichy : « Hervé Coutau- Bégarie et l'Ecole de Guerre ».
    • 11.30 : Commandant Lars Wedin : « Le rayonnement international de Hervé Coutau-Bégarie : l'exemple suédois ».
    • 12.00-14.00 : déjeuner libre.
  • Deuxième table ronde. Présidence : Professeur François Monnier, directeur d’études à l’Ecole pratique des Hautes Etudes.
    • 14.00 : Professeur François-Xavier Dillmann, directeur d’études à l’École pratique des Hautes Etudes, correspondant de l’Institut : « Hervé Coutau-Bégarie et l’oeuvre de Georges Dumézil ».
    • 14.20 : Doyen Bruno Colson, Faculté Notre-Dame de Namur : « Hervé Coutau-Bégarie et la théorie des Relations Internationales ».
    • 14.50 : pause.
    • 15.00 : Jean-Jacques Langendorf, directeur de recherches à l’ISC: « Hervé Coutau-Bégarie, encyclopédiste militaire ».
    • 15.20 : Professeur Jovan Pavlevski, directeur des éditions Economica : « Le stratège et l’éditeur. Hervé Coutau-Bégarie et Economica ».
    • 15.40 : Olivier Boré de Loisy, vice-président de l’ISC : « Hervé Coutau-Bégarie et la création de l’ISC ».
    • 16.00 : questions.
  • 16.30 : Clôture de la journée d’étude par le général de corps d’armée Jean-Marc Duquesne, Directeur de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale, Directeur de l’Enseignement Militaire Supérieur.

O. Kempf

Commentaires

1. Le samedi 9 février 2013, 22:26 par yves cadiou

La divergence franco-allemande sur la valeur de l’€uro est le plus important cette semaine, même si les médias l’ont seulement mentionnée sans réellement l’analyser.

Du fait que l’économie française dépend assez peu des importations d’hydrocarbures, la France a intérêt à disposer d’une monnaie faible qui favoriserait nos exportations. Au contraire les Allemands et tous ceux qui refusent de s’équiper nucléaire, qui ont donc besoin d’importer des quantités énormes d’hydrocarbures, ont intérêt à disposer d’une monnaie forte. C’est une monnaie qui défavorise leurs exportations mais tant pis pour eux, c’est leur choix. Leur choix, mais pas le nôtre, nous est imposé depuis longtemps à cause des lacunes et faiblesses de notre personnel politique. La divergence franco-allemande sur la valeur de l’€uro n’est pas un simple petit désaccord passager, une broutille, non : c’est un antagonisme fondamental.

L’on a deux solutions : la solution idéologique et la solution pragmatique. La solution idéologique consiste à considérer que l’€uro c’est l’Europe et à minimiser le problème pour sauver le Machin qui a pris le nom d’Europe. Par idéologie on cherche une espèce de compromis mais celui-ci appauvrit les Français et les Allemands, avec un €uro trop fort pour les uns et trop faible pour les autres. L’on peut chercher un terrain d'entente mais on ne le trouvera pas, à moins que les Allemands s’équipent nucléaire ou que nous cessions de produire de l’électricité nucléaire. Choix fondamental : pour nous, c’est clair.
La solution pragmatique consiste à reconnaître qu’avec cette histoire de monnaie unique on s’est plantés et qu’il faut y mettre fin. L’inconvénient de cette deuxième solution, c’est qu’elle nécessite lucidité et courage. Actuellement, et depuis quarante ans avec les débuts du système monétaire européen (d’abord serpent puis système, SME), c’est la première solution qui prévaut.

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Postscriptum : 40 jours, c’est une sanction politico-médiatique, ce n’est pas une sanction hiérarchique. J’espère que ce militaire adressera un recours au Conseil d’Etat.

2. Le samedi 9 février 2013, 22:26 par LH

Sublimissime caractérisation de l'infecte Caroline Fourest. Bravo et merci d'avoir mis ce petit texte à notre disposition.

3. Le samedi 9 février 2013, 22:26 par PB

Et en plus de ce texte savoureux, une foule d'infos intéressantes (notamment parmi les nouveaux blogs,la conférence débat sur l'évolution institutionnelle de l'Italie, la journée d'étude sur Coutau-Bégarie, etc. Merci

4. Le samedi 9 février 2013, 22:26 par Marsouin

Oui, le dernier DSI est très bon (les autres aussi, remarquez), l'article sur le hacking radar est impressionnant. Mais comme géopolitologue, je m'étonne que vous ne rebondissiez pas sur l'interview de Laurent Henninger, sur les espaces fluides et solides ?

égéa : ben je lis pas DSI. Je ne le reçois pas, voyez vous.

Quant à l'article de Laurent (excellent), il est paru dans la RDN en primeur, et j'ai effectué une conférence à son séminaire EHESS sur ce thème....

5. Le samedi 9 février 2013, 22:26 par Thierry de Ravinel

Je trouve que cette Caroline Fourest est un bon prototype assumé de l'intellectuel français dans le mauvais sens du terme, en cela digne hérotière de Voltaire (toutes proportions gardées).
Le plus énervant avec ce type de personnage, n'hésitant pas à mentir effrontément, à mélanger hypocrisie et bonne conscience, à ne craindre aucun amalgame pour salir autrui, est qu'il leur arrive de parler vrai (parfois à leur corps défendant)...Pour Caroline Fourest, elle ne dit pas forcement que des anneries sur le "bon" Tariq Ramadan...Il est sans doute difficile de mentir toujours quand on est un homme (ou une femme) engagé.

6. Le samedi 9 février 2013, 22:26 par Bebel

Attention, ce n'est pas du tout le même article (c'est d'ailleurs une interview) ! Vous ne lisez pas DSI ? Vu le nombre d'exemplaires qui circulent sur Paris (et notamment Science Po), il y en a bien l'un ou l'autre qui peut être intercepté ?

egea: fichtre! j'arrive à vivre et même penser sans DSI!

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