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35/14 Can't buy me live

Désolé, la semaine de rentrée a été très active et du coup, je n'ai pas eu le temps d'organiser le billet ni de noter des pensées très appuyées. ON fera mieux la semaine prochaine. Autrement dit, le billet est bref et moins nourri que d'habitude...

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OTAN au 21 : premiers retours

Le livre suscite de l'intérêt : cela a bien sûr à voir avec le prochain sommet de l'Otan qui amène le sujet dans le radar girouette de l'actualité : merci mon éditeur d'avoir pu presser le mouvement pour le sortir mi août : impeccable !

Vous trouverez ci-dessous les premières fiches de lecture et signalement sur le web, mais aussi les passages radio (RFI deux fois, LCI, Radio Canada) avec tous les liens et détails.

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Gouvernance d'Internet : est-ce le bon mot ?

Je suis mal à l’aise avec cette notion de "gouvernance d'Internet" que je trouve trop « politique ». C’est d’ailleurs l’ambiguïté du mot « gouvernance » qui est problématique. Mais le débat s'est trop focalisé sur la question de la tutelle de l'ICANN.

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Le point sur le Donbass

Le lecteur régulier du Chardon aura remarqué que j'étais resté assez silencieux sur l'affaire ukrainienne, depuis deux mois. Le seul billet récent date du 15 juillet et j'y évoquais mon incertitude. Bêtement, je me tais quand je n'ai rien à dire (plus fréquent en été, bizarrement, ce qui est dommage car la plupart des opérations militaires ont lieu à cette période pour des raisons qui m'échappent mais ont peut-être lien avec la météo ou la volonté d'embêter le plagiste, au choix) et je me laisse aller à dire que je n'y comprends goutte. Pas très sérieux pour un géopolitologue mais si vous étiez sérieux, je ne suis pas sûr que vous me liriez. Tout ceci pour vous dire qu'il est temps, quand même, de formuler quelques hypothèses.

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34/14 Tell me why

A propos d'autorités religieuses, le grand mufti de La Mecque dénonce les djihadistes de l’État Islamique. Certains trouvaient les responsables musulmans silencieux, avec cette déclaration on ne peut pas dire qu'ils le soient . Bien sûr, cela vient à l'appui des vues saoudiennes et renvoie à la lutte des deux califats dont j'ai déjà parlé ici. Pour les Séoud, "gardien des lieux saints", un califat serait une menace à la légitimité de la monarchie.

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UA et cyber

Le cyber et l'Afrique constitue un sujet largement ignoré du public et, disons le aussi, des spécialistes. J'avais un peu travaillé sur le sujet à l'occasion d'une conférence il y a un an. Je tente ici de poser la question des dispositifs régionaux sur la question. Constatons qu'ils relèvent au mieux de la cybersécurité et non de la cyberdéfense. D'ailleurs, reprenant l'historique de l'affaire Snowden, je me suis aperçu que l'Afrique n'était pas citée à la seule exception de l'observation du Kenya. Tout ça pour aller fureter un peu hors des sentiers battus.

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Black Lord

Voici un remarquable album découvert cet été. Il vaut absolument le détour et je vous le conseille vivement car la BD rejoint la géopolitique, ici de façon très convaincante.

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Guerre et stratégie au 21ème siècle (Ch. Malis)

En cette fin d'été, le bouche à oreille commence à bruisser : Vous avez lu le Malis ? Excellent, n'est-ce pas ? Trois personnes différentes, venant d'horizons les plus variés m'ont posé la question, sans que je les sollicite. Ceci pour confirmer le grand bien que je pense de l'ouvrage de Christian Malis. Je précise aussitôt que c'est un copain. Il reste que si j'avais été un peu servile, j'aurais chroniqué son livre plus tôt, d'autant que je l'ai terminé avant l'été. Mais les circonstances, un certain nombre d'affaires à plier avant les congés, ce qu'on appelle dans le vocable un peu pédant d’aujourd’hui "la gestion des priorités" ont fait que j'ai attendu. Bien m'en a pris car le bouche à oreille qui me revient en cette fin d'été m'encourage à être louangeur sans craindre d'être obséquieux.

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33/14 And I love her

Décès de Robin Williams. Tous les commentaires font référence au Cercle des poètes disparus. J'avais bien aimé Jumanji... L'acteur était cabotin et sympathique. Le décès de Lauren Bacall me touche plus. Non qu'elle jouât particulièrement bien, mais elle était un mythe. Toutefois, discutant de cela avec les Chardon juniors, je me suis aperçu qu'ils ne connaissaient pas L. Bacall ni Humphrey Bogart....

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La lutte des deux califes

L'élection de Erdogan à la présidence de la Turquie, le week-end dernier, constitue un tournant. Pas forcément pour ce qui concerne la vie politique intérieure turque, passablement agitée ces dernières années mais aux résultats clairs : l'assentiment d'une majorité absolue de la population à la politique suivie par l'AKP et son leader, Erdogan. Au-delà, plusieurs significations peuvent être tirées de ce scrutin.

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Le mystère de la Traction 22

Ce sont les vacances et j'ai du mal à m'intéresser aux affaires sérieuses de notre monde. Pourtant, il y aurait des choses à dire mais voyez vous, je préfère classer ma collection de BD et relire tout un tas de bons albums qu'à me concentrer sur le journal quotidien. Je vous en reparlerai. Mais vous avez compris que l'humeur est détendue. Voici donc qq chose que j'ai découvert cet été mais la série en est déjà à son cinquième opus, si j'ai bien suivi.

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L'atlas de Trudaine

Voici un bel ouvrage qu'avait signalé, en son temps, l'ami Laurent. Il s'agit donc de l’atlas de Trudaine tiré d'une thèse rédigée par M. St. Blond. On me l'a offert pour mon anniversaire et j'ai eu le temps de le lire avec grand intérêt. Car le titre peut prêter à confusion : est-ce un atlas ? un commentaire d'atlas ? encore autre chose ?

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32/14 I'm happy just to dance with you

Intervention américain en Irak. Nombreux sont les commentateurs à se gausser un peu : "les avions ont décollés du GW Bush", etc. Le plus curieux, c'est que ce genre de commentaires vient aussi bien de la presse mainstream que d'opinions anti-américaines. Moi je veux bien mais qu'est-ce qu'on fait, les gars ? Car ne rien faire, vous critiqueriez aussi. Donc agir, à distance à coup d'avions et de drones (vous savez, les vilains drones que toutes les belles âmes disent que c'est vachement mal), c'est peut-être un début. Après, vous me dites que ça ne suffit pas, etc, OK. Mais bon, un canadair ne suffit pas à arrêter un feu mais ça peut l'empêcher de s'étendre, non ? Bref, là, je trouve que les Américains n'ont pas tort.

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Le métronome

Il y a donc des docteurs, des habilités, des agrégés, des maîtres, des licenciés, des brevetés, des diplômés, des bacheliers et tout un tas d'autres certifiés, tous spécialistes d'histoire. Une histoire sérieuse, érudite, sachante. Je la respecte, profondément, vous vous en doutez. Aussi je ne m'y risque pas et devine déjà que tous ses spécialistes doivent tenir en mauvaise considération le petit ouvrage "Le métronome", écrit par Lorànt Deutsch et qui rencontra un succès de librairie. Peut-être d'ailleurs y a-t-il un rapport de cause à effet, ledit succès suscitant une ire légèrement jalouse d'experts dont les tirages se décomptent en centaines plus qu'en dizaines de milliers. Ah ! cette jalousie du succès, source de tant d'aigreur, de remarques désagréables, d'évocations chaffouines, de rappels au règlement et à la scientificité... Je m'égare. Moi qui ne publie que ce petit blog et qui ne regarde jamais les statistiques (l'équivalent pour les blogs des tirages papiers), je ne me sens pas concerné. Aussi est-ce en toute innocence que je voudrais vous dire le grand bien que je pense de ce livre. Avec en plus la certitude que ça ne servira à rien puisque l'auteur a déjà rencontré son public tandis que les savants ne me lisent pas (ils sont savants, il ne se commettent pas sur des blogs, voyons). Une fiche de lecture en pure perte... La gratuité radicale : quel plaisir !

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Y a-t-il une cybercoopération russo-chinoise ?

Depuis une dizaine d'années, deux nations jouent le rôle de grand méchant du cyberespace : ce fut au début la Russie (Estonie 2007, puis Géorgie 2008). A partir des années 2010, ce fut plutôt la Chine (Aurore, Ghostnet, ...). Or, on &évoque rarement la possibilité d'une collaboration entre ces deux puissances. Ce billet s'essaye à imaginer si elle est possible et quelle tournure elle pourrait prendre.

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Bonaparte par Patrice Gueniffey

Cette biographie m’a intéressée dès que je l’ai vue sur un présentoir (car voyez vous, bien qu’un peu cybernétisé, comme nous tous, je continue à penser que rien ne vaut un présentoir de libraire pour faire son choix, et rien ne vaut un livre papier pour lire – d’ailleurs avec un crayon : mon côté indécrottablement vieux schnock). En effet, elle s’attachait à Bonaparte, non à Napoléon Bonaparte. L’homme avant que l’autre ne pointe son nez, comme disait Hugo.

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31/14 If I fell

Nous sommes quand même au cœur de l'été. Quelle drôle d'idée avez vous à venir, encore et encore, surfer sur les sites de géopolitique ? vous ne prenez jamais de vacances ? Moi, si, un peu. Bon, allez, parce que c'est vous, quelques mélanges, mais réduits, comme ça votre tendre chérie ne vous demandera pas, une fois encore, ce que vous regardez comme ça sur Internet.

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Toujours se méfier des décrets de juillet

Bien. Ou plutôt mal. Les "gens intelligents et responsables" ont décidé d'agir, par exemple en réformant Saint-Cyr. C'est vrai, cette école fonctionne, forme des officiers qui donnent satisfaction à tous, réussit à de diversifier. Ça fonctionne, donc il faut réformer. Logique imparable. La "cause première", si je comprends bien les débats, consiste à "rentabiliser". Vous comprenez, une école qui forme 120 officiers par an (on oublie au passage de mentionner tous les autres officiers qui sont formés à Saint-Cyr), ça coûte cher. Ce n'est pas rentable (l'école nationale supérieure de police a des promos de 40, au fait). Donc il faut "faire quelque chose". C'est ce qu'on explique à l'Assemblée Nationale comme le signale le site de la Saint-Cyrienne.

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Les deux dissymétries entre le Hamas et Israël

Beaucoup de commentateurs utilisent à tout crin le mot asymétrie pour n'importe quel conflit. Ils auront au moins retenu ça de l'Afghanistan et auront ainsi l'impression d'être de vrais stratégistes. Il me semble pourtant que dans le conflit opposant aujourd'hui Israël au Hamas à Gaza, il s'agit plus de dissymétrie, si l'on me permet de revenir aux fondamentaux.

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