Classant mon disque dur, je me rends compte que j'ai oublié de vous signaler plein de textes. Pas sérieux, tout ça. Voici donc un texte écrit l'été dernier et paru dans la numéro 11 de Conflits, en septembre dernier... Bonne lecture. (NB : je constate également que ce billet est le 100ème rangé dans la catégorie "livres et écrits"...)
Mot-clé - Cyber
US et OTAN, US et cyber : deux articles pour le HS de Conflits
Je m'aperçois que je ne vous avais pas signalé deux articles parus dans la dernier Hors-série de Conflits, paru en septembre et dédié aux Etats-Unis. L'un sur les Etats-Unis et l'OTAN, l'autre sur US et cyber. Je les reproduis ci-dessous. Bonne lecture. egea.
Actualité de la cyberconflictualité (été 2016)
Cet été a connu pas mal d'animation sur le cyberfront. De Sauron à Shadow brokers, des mails hackés du parti démocrate aux satellites quantiques, une petite revue commentée paraît nécessaire.
Relevez le défi de l'innovation de rupture (Ph. Silberzahn)
D'emblée, signalons que Philippe Silberzahn est un ami. On pourrait donc me suspecter d'indulgence. Je suis parfois (souvent) indulgent mais dans le cas présent, nul besoin de se forcer, tant ce livre vaut le détour. Philippe est professeur à l'EM Lyon et se consacre depuis de nombreuses années aux questions d'innovation. Il a développé ainsi une théorie de l'effectuation pour expliquer comment des entreprises innovantes peuvent se comporter pour ouvrir de nouveaux segments du marché. Dans ce livre, il s'intéresse non aux start-up mais aux entreprises déjà installées : comment doivent-elles agir pour innover, développer de nouveaux marchés, s'adapter à la concurrence.
L'affaire Volkswagen (cyber)
Cette chronique est parue dans le dernier numéro de Conflits, où je tiens une rubrique cyber.
Mi-septembre 2015 éclatait l’affaire Volkswagen. Les autorités de régulation américaines dénonçaient le groupe pour avoir mis en place un logiciel dans les moteurs diesel afin de truquer les résultats des normes anti-pollution, permettant ainsi de passer sous le seuil de tolérance. Le scandale était énorme, portant le discrédit tant sur la technologie diesel (marginale aux États-Unis) que sur le secteur automobile dans son ensemble. Le PDG démissionnait, le cours de bourse chutait vertigineusement, le groupe était durablement fragilisé. Chacun se concentrait sur l’aspect politico-économique des choses (après les affaires UBS, Paribas, Alsthom, Peugeot, il y a incontestablement une part de guerre économique menée par les Américains, sous prétexte de « régulation »).
Quelle est la valeur de l'information dans l'entreprise ?
Ayant participé au sommet de l'intelligence économique, organisé début juin à Chamonix, j'y ai répondu à quelques questions sur la valeur de l'information dans l'entreprise : en deux minutes, les trois strates de la cyberstratégie d'entreprise. visionner la vidéo O. Kempf
Action dans la couche sémantique du cyberespace
Nicolas Mazzucchi et F-B. Huyghe présenterons le 10 décembre au matin à l'École Militaire une étude sur la couche sémantique du Web que nous avons menée, avec l'IRIS au profit du CSFRS. Je ne serai malheureusement pas présent mais je leur fait la plus grande confiance : ce sera passionnant . Nous […]
Cyber irlandais
Il se passe beaucoup de choses en Irlande aujourd'hui. Il semblerait que le pays aille mieux. On nous explique que c'est grâce à la potion d'austérité, on remarquera simplement que le pays bénéficie de ses deux atouts : la langue anglaise et un taux de fiscalité sur les entreprises extrêmement bas qui lui permet d'accueillir tout un tas d'entreprises qui trouvent là un bon moyen de s'installer en Europe, d'être donc officiellement des entreprises européennes, de bénéficier ainsi de tout un tas d'avantages liés à ce statut. Autrement dit, le PIB irlandais est principalement une affaire comptable avant d'être une affaire de production. Aussi peut-on regarder avec intérêt deux décisions cyberéconomiques récentes, qui nous apprennent à la fois sur le cyberespace et sur l'économie contemporaine.
Cyberdéfense et article 5
La société de stratégie se rénove. Ainsi, la revue Agir passe désormais à un format exclusivement électronique avec des articles plus courts. Pour le premier opus, voici un petit texte sur l'interprétation du dernier sommet de Galles où les Alliés annoncent avoir placé la cyberdéfense sous le couvert de l'article 5. Connaissant un peu l'OTAN et un peu le cyber, voici une petite analyse de la chose...
Penser les réseaux
Je suis heureux de vous annoncer la parution du petit dernier ouvrage que j'ai dirigé : Penser les réseaux, une approche stratégique. Il s'agit des actes d'un colloque tenu en juin 2013 augmentés de quelques textes qui permettent de construire un ouvrage complet et cohérent. Trois thèmes se succèdent : approche théorique, perspectives militaires et stratégique, point de vue techno-économique. Au fond, il s'agit de penser la notion de réseau avant d'aller voir du côté du cyber et de l'informatique même si cette approche est aussi présente, bien sûr.
Avec des textes de l’amiral Arnaud Coustillère, Philippe Davadie, Frederick Douzet, Eric Hazane, François-Bernard Huyghe, Olivier Kempf, Colin L’Hermet, Dominique Lacroix, Jarno Limnèll, N. Mazzucchi, Jamel Metmati, Kave Salamatian, Daniel Ventre (oui, en name dropping, c'est un must). Ci-dessous vous trouverez la présentation détaillée du livre et les résumés des articles. Si vous le demandez sagement, je vous donnerai le texte de l'introduction un de ces jours.
UA et cyber
Le cyber et l'Afrique constitue un sujet largement ignoré du public et, disons le aussi, des spécialistes. J'avais un peu travaillé sur le sujet à l'occasion d'une conférence il y a un an. Je tente ici de poser la question des dispositifs régionaux sur la question. Constatons qu'ils relèvent au mieux de la cybersécurité et non de la cyberdéfense. D'ailleurs, reprenant l'historique de l'affaire Snowden, je me suis aperçu que l'Afrique n'était pas citée à la seule exception de l'observation du Kenya. Tout ça pour aller fureter un peu hors des sentiers battus.
La transformation cyber de la guerre
Les « Cahiers d’histoire immédiate », publiés par l’université de Toulouse (presses universitaires du Mirail) viennent de publier leur numéro 45 intitulé : « regards croisés sur les conflits actuels » (dirigé par Martine Cuttier et M. Guidère). Il comprend un de mes articles intitulés « La transformation cyber de la guerre ». Vous trouverez ci-dessous l’intro et la conclusion de cet article, assez longues et méritant le détour.
(NB : l’illustration ne correspond pas à la couverture de ce numéro). source
Big Data, la révolution des données en marche
Merci à JF Soupizet de nous donner cette fiche de lecture sur Big Data, la révolution des données en marche (de Viktor Mayer-Schonberger & Kenneth Cukier )
Cet ouvrage traduit de l’anglais fait le point sur le phénomène des big data ou données de masse et ses implications; il est présenté comme un guide des avantages et des dangers de cette technologie présentée ici comme marquant l’avènement d’une nouvelle ère de la connaissance, à l’image de l’invention de l’imprimerie. (cliquer sur titre pour lire la suite)
Teilhard et le cyber
Le jésuite Pierre Teilhard de Chardin inventa le premier la notion de noosphère. Certains ont repris le terme pour décrire le cyberespace. Sachez que j’apprécie Teilhard de Chardin que j'ai mentionné pour sa notion de planétisation, que j'ai reprise dans quelques articles et billets (par exemple ici et ici).
Le texte ci-dessous, envoyé par le fidèle PTH, revient sur cette comparaison. Merci à lui.
Géopolitique du cyberespace (28 avril 2014)
Les fidèles lecteurs d'AGS s'en souviennent peut-être, j'ai participé à un intéressant débat à la Bibliothèque Beaubourg il y a un mois de cela (voir ici). Avec D. Ventre, S. LAurent, A Guitton, F Vasseur, G Pouget. L'enregistrement est en ligne : Archives sonores: […]
Cyberterrorisme : un discours plus qu'une réalité
Il y a quelques années, quand j'ai commencé ce blog de géopolitique, je regardais avec grande admiration le travail effectué par Yves Lacoste. J'avais lu dès 1983 deux de ses livres... J'achetais de temps en temps Hérodote, la revue de géopolitique et la trouvais carrément bien. Et quelque part, je rêvais d'y écrire. Et bien voilà : c'est fait. Les fiertés qu'on a n'existent qu'à hauteur des admirations qu'on a ressenties préalablement. C'est donc avec ce mélange de joie et d'humilité que je vous l'annonce, simplement. Ainsi, un article sur la notion de cyberterrorisme, qui est je crois assez novateur par certains aspects. Vous trouverez ci-dessous l'introduction. Mais précipitez vous pour ce numéro double sur le cyber (tout le détail et la présentation ici), il est de toute façon passionnant.
Smart cities, Théorie et critique d’un idéal auto-réalisateur (A. Picon)
Jean-François Soupizet m'a fait l'amitié de m'adresser cette fiche de lecture de l'ouvrage Smart cities, Théorie et critique d’un idéal auto-réalisateur, publié par A. Picon. Nous reviendrons sur cette notion de ville intelligente, ou "cyberville". Nous y reviendrons, mais voici déjà quelques éléments pour susciter la réflexion. Merci à Jean-François. (NB : n'hésitez pas à m'adresser vos fiches de lecture) O. Kempf
Alliance et cyber
Voici un entretien que j'ai accordé à une jeune étudiante en master 1 de Sciences Po Aix, MS. Cela pose la question des alliances dans le cyber, mais aussi des rapports avec le nucléaire. Quelques considérations bien en ligne avec mes travaux du moment.
Conséquences stratégiques de l'affaire Snowden
L’Observatoire géostratégique de l'information vient de paraître. Il s'intitule : Cyberespace : le temps de l’après Snowden (à télécharger ici : quand la page s'ouvre, cliquez en haut à droite sur "chargez le pdf, cela ira plus vite). J'y publie "Conséquences stratégiques de l'affaire Snowden" dont vous trouverez le texte ci-après (pour lire le texte, cliquez sur le titre de ce billet).
Parmi les autres auteurs : Florence Hartmann s’est penchée sur le phénomène, pas si récent, du « Whistelblowing », Robert Damien pointe l'idéologie fondatrice américaine qui explique le comportement de Snowden. Olivier Kempf montre ensuite que cette affaire est révélatrice des positions stratégiques des États. Nicolas Mazzucchi s’intéresse à la dimension « espionnage économique ». Loïc Damilavile revient sur les changements possibles dans la gouvernance d'Internet, Nicolas Arpagian sur la réaction de l'Europe, tandis que Jérémie Zimmermann explique ce que pourraient faire les citoyens pour échapper à la surveillance. François-Bernard Huyghe conclue sur les nouveaux rapports entre secret, hostilité et confiance.
Cyber, monnaie, banque
"Les fraudes à la carte bancaire au sein du SEPA ont augmenté en 2012 pour la première fois depuis 2008", constate la BCE. Le montant total de la fraude sur cette période a été évalué à 1,33 milliard d'euros, soit une hausse de 14,8% par rapport à 2011. Ce résultat marque toutefois un recul de 9,3% par rapport à son niveau de 2008, alors que la valeur des transactions a progressé de 17%". (voir ici) Autrement dit, alors qu'on ne cesse de nous parler de cyberarmageddon et de cybercriminalité, alors que les échanges électroniques ne cessent d'augmenter, on observe plutôt une stabilisation voire une décrue relative des fraudes. Autrement dit encore, les banques ont réussi à assurer la cybersécurité de leurs activités. Ceci amène à quelques remarques (cliquer sur titre pour lire la suite du billet)