J'aimerais m'interroger sur la notion de réseau. Je précise : pas de "réseau informatique". J'ôte l'adjectif qualificatif, et raisonne "hors du cyber". Ou plutôt, j'émets des hypothèses et teste auprès des vous quelques idées. Sentez-vous libres de m'expliquer que comme d'habitude, je raconte n'importe quoi...
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Coïncidence des temps
Alors ? ce Livre Blanc ? Z'allez en parler ? Comme tout le monde ? Celui-ci qui le décrit calamiteux, celui-là atlantiste, cet autre qui se plaint, quand lui la joue mesurée ?
Ben les p'tits gars, Tonton lolo il a un peu autre chose à faire. D'abord. Et puis ensuite, il est précautionneux : il va d'abord comparer la version finale avec celle qu'on lui avait passée avant, en lui jurant que c'était la dernière : mais comme on ne savait plus, à la fin, quelle était vraiment la dernière version.... C'est peut-être pour ça que quand je l'ai téléchargé, tout à l'heure, sur le site de l’Élysée, il y avait encore écrit, sur la page de garde : "texte non définitif".
Ça, pour pas être définitif, il ne l'est pas. Mais bon, je ne vais pas vous parler du fond, de la forme et de tous ces trucs-là, comme tout le monde (vous venez sur égéa pour avoir autre chose, non ?). Juste revenir sur une décision : la seule, peut-être, et au fond, la plus néfaste.
Technétronique, vous avez dit technétronique ?
Lorsque SH mentionna, un soir de cet hiver, dans l'ambiance chauffée de ce petit bar derrière l'Assemblée Natioanle, ce livre de Z. Brzezinski, "La révolution technétronique", je tombais des nues. Savoir qu'un maître de la géopolitique (on peut critiquer ses positions, non pas sa dimension) ait évoqué si tôt (le livre date de 1970, 1971 pour l'édition française chez Calmann-Lévy) un tel thème ; et surtout m’apercevoir que personne ne le cite plus, et qu'il est difficilement trouvable dans les bibliothèques, voilà qui constituait deux sources d'étonnement. En effet, à Sciences Po, ils l'avaient, mais il a fallu le chercher loin dans une réserve, ce qui prit une ou deux semaines. Heureusement, ils ont l'habitude des demandes farfelues et on ne m'a pas trop regardé de travers. Mais vous me connaissez : d'abord, je ne déteste pas lire des textes anciens, des trucs qui ont plus de deux ou trois ans, vous voyez ? et en plus, quand il s'agit de curiosités, de trucs que personne ne connaît, il y a une sorte de satisfaction intellectuelle très puérile, mais aussi très agréable. J'avais donc récupéré le livre, qui me semblait autrement prophétique que des livres dits stratégiques qui sont publiés ces temps-ci.
Mélanges hebdo 17/13
Lire Zola devant un feu, un verre de calva à la main. Parfois, des plaisirs simples rassurent. Il faut dire que la semaine n'a pas été joyeuse, accumulant mauvaises nouvelles (et tout d'abord celle du chiffre du chômage qui trahit la cruelle impasse de "la seule politique possible"), connivences idéologiques glaçantes, décisions absurdes et propagande des médias indicible... Bref, dans la vague de pessimisme lucide qui nous recouvre, s'accorder de petites parenthèses paraît, finalement, la seule attitude possible, tant qu'il est encore temps. Il y a pourtant beaucoup de choses à piocher cette semaine, comme cette sélection essaye de l'illustrer.
Clarence Gagnon Source
La Corée du Nord est-elle menaçante ?
L'autre jour, un préparant passe s'entraîner à un examen. Je lui donne le sujet en objet. Qui est, bien sûr, malicieux. Candidats, attention aux petites malices recouvertes par les sujets proposés. Si vous la décelez, vous voyez que c'est la source de la problématique, vous l'exposez dès l'introduction, et l’examinateur est ravi : votre intelligence prouve la sienne ! En vous donnant une bonne note, c'est lui qu'il congratule !
source (d'un journal qui donne une "chronologie du conflit")
Il reste qu'il y a bien des choses à dire sur ce sujet, comme par exemple ceci (en six temps, mais on peut varier) :
Lucien Poirier, le plus grand stratégiste
Voici un petit article publié dans le Casoar, en hommage au général Poirier. il est également mis en ligne par la RDN, qui vient d’ailleurs de publier un cahier spécial consacré au général Poirier, avec une première partie (Le Borgne, Géré, La Maisonneuve, Challiand, Lacoste, Lebas, Malis, ..) et huit textes du général, publiés dans la revue et rassemblés à cette occasion.
Le reflet de l'identité dans le cyberespace par Ph Davadie
Retour sur la question d'identité dans le cyber, dont nous avions déjà parlé sur égéa, avec un passionnant débat de commentateurs (voir aussi ici et ici). L'un d'eux, Philippe Davadie, a prolongé sa réflexion. Merci à lui.
O. Kempf
Toute unité politique a fait la guerre
J'ai lu récemment (vite, j'en conviens) "États de violence, essai sur la fin de la guerre" de Frédéric Gros (NRF) 2006. Car les rapports entre l’État et la guerre continuent de m’interroger. J'en tire un extrait, et une conclusion partielle.
Saint Georges, patron des cavaliers hardis
Bonne saint Georges à tous les cavaliers, et aux Georges, et aux Monsois. source
Atlas GP mondial et MdV Frontières
Les gamins
Parbleu ! il ne me serait jamais venu à l'idée d'aller voir ce film !!!!! Visiblement, on y a entraîné Yves Cadiou, qui nous fait part de son incompréhension. Que je comprends et qui ne donne pas envie d'aller voir le film. Mais je devine que peu de lecteurs d'égéa en avaient/ont vraiment envie ! Merci à Yves, en tout cas, car au-delà du film, il y a quelques indications sur notre époque.
O. Kempf
Boston Nigéria
L'actualité de la semaine nous a parlé de "terrorisme". En effet, d’une part, une famille française qui avait été enlevée il y a deux mois au Cameroun puis déplacée au Nigéria par un sous-groupe du mouvement Boko Haram vient d'être libérée. D'autre part, à la suite d'un attentat sur le marathon de Boston, deux frères américains d’origine Tchétchène ont été arrêté (l'un mort, l'autre blessé). A chaque fois, du "terrorisme". A chaque fois, "islamique". Et si ces catégories ne signifiaient pas grand chose ?
Mélanges hebdo 16/13
Où l'on parle d'attentats, de livre, de transparence, d’émeutes de la fin, de pouvoir assiégé, de LB chinois, de Qatar allemand, entre autres....
Cyberdéfense : y a-t-il possibilité d'un dialogue sino-américain ? par HugoLoiseau
Hugo Loiseau est professeur à l’université de Sherbrooke, et il se révèle comme un des penseurs canadiens (et disons le mot, québécois) de cyberstratégie. Il a eu la gentillesse de proposer ce billet, qui interroge la possibilité d'un dialogue sino-américain en matière de cyberdéfense (co-écrit avec Charles-Antoine Millette) : mille mercis à lui.
O. Kempf
La guerre, chose sérieuse
Petite recherche. source Nous connaissons tous la phrase attribuée à Clemenceau : "la guerre est une chose trop sérieuse pour...". On complète usuellement par "être confiée aux militaires", mais il semblerait que la vraie citation soit "être abandonnée aux généraux". […]
Chindiafrique : entretien avec M Boillot
Réunir la Chine, l'Inde et l'Afrique dans une même analyse ? Voici qui nous change un peu du discours sur les BRICS ou sur les émergents. Du coup, j'ai posé quelques questions à Jean-Joseph Boillot, son coauteur, pour qu'il nous en dise un peu plus. Merci à lui.
Une alternative aux cinq fonctions stratégiques ?
Les cinq fonctions stratégiques (Anticipation, dissuasion, prévention, intervention, protection) sont aujourd’hui acceptées avec une force coutumière qui leur donne toute l’apparence du dogme.
Peut-on, malgré tout, les discuter ?
Stratégie et réseaux (Colloque - 27 mai)
Le cyberespace est d'abord constitué de l'informatique en réseau. Si chacun pressent l'importance de la dimension informatique, rares sont ceux qui s'intéressent aux réseaux en tant que tels. Ils sont pourtant essentiels, et ne sauraient être limités au cyberespace.
Cette interrogation a incité le club Participation et progrès, en partenariat avec Stonesoft, à organiser un colloque sur le thème "Stratégie et réseaux".
Il se tiendra le lundi 27 mai à l'école militaire (amphithéâtre Desvallières), avec les principaux spécialistes de cyberstratégie : CA Coustillère, F. Douzet, FB. Huyghe, O. Kempf, K. Salamatian, D. Ventre .... Programme et thème détaillé ci-dessous. Je suis reconnaissant à tous si vous faites circuler l'info (vos blogs, FB , twitter, etc...)
inscription Obligatoire et gratuite
Délétère et chaotique
Nous vivons un moment pour le moins surprenant. Comme le disait un de mes correspondants (PS), la situation est chaotique, au sens scientifique du terme. On ne peut prévoir l'étincelle qui va déclencher, mais l'environnement est à un tel point d'excitation que n’importe quoi peut avoir des effets incroyables. Le battement d'aile du papillon n'a d'effets que s'il intervient dans une situation météo très particulière. On est au-delà des signaux faibles : au fond, peu importe de savoir la situation de chacun des marchands de quatre-saisons de Tunisie intérieure pour sentir que quelque chose allait se passer. Nous en sommes là, aujourd’hui, en France, et en Europe. Qu’il soit immédiatement précisé que le constater et l'observer ne signifie en rien un appel quelconque aux débordements.
Mélanges hebdo 15/13
Cette semaine, décès de Zao Wu Ki, le peintre franco-chinois. Il passe la première partie de sa vie à se libérer de l'inspiration chinoise (passer de l'encre à la peinture) pour revenir à l'encre et l'aquarelle dans la deuxième partie. Vous avez certainement vu de ses œuvres dans des musées ou des revues. C'est bien sûr abstrait, mais merveilleusement poétique. On l'a rangé dans l’abstraction lyrique, il a en fait inventé l'abstraction onirique. Surtout, transcontinental, il a préfiguré l'émergence. Il y a aura très certainement une rétrospective dans les prochains mois. Nous en reparlerons. (voir nécrologie du Monde).
Les mélanges de la semaine apportent leur lot habituel de bric-à-brac où vous pouvez piocher... Bonne lecture.
Les cinq sens (souvenirs militaires)
Ce texte est l'extrait d'un long florilège de "souvenirs" et autres observations de la vie militaire. Ces cinq sens renvoient à des expériences partagées par beaucoup de mili. Je n'en connais pas l'auteur (Merci à B qui m'a passé le doc), mais on devine qu'il est tout d'abord terrien, qu'il est collectif, et (à d'autres détails) qu'il a suffisamment d’ancienneté pour ne pas sortir d'école, mais qu'il est encore suffisamment proche de la troupe pour sentir le terrain. Muni de ces indices, je devine un groupe de capitaines après temps de commandement qui occupe ses soirées à l'école d'état-major. A vos cinq sens.
O. Kempf
RoSO (renseignement d'origine source ouverte) par Colin l'hermet
Je publie ce commentaire d'un billet du mois dernier, car il traite d'un sujet crucial pour le rens. Car il ne s'agit pas de culture de roses, mais de "Renseignement d’origine source ouverte" (ROSO, pour les intimes)
Et comme je devine que beaucoup de lecteurs ne suivent pas tous les commentaires, il est utile, de temps en temps, d'extraire le meilleur et d'en faire un billet en soi. Merci donc à Colin l'Hermet, qui vient régulièrement commenter sur égéa. Car derrière un débat cyber, se pose la question du "rens" : d'origine cyber ? de périmètre cyber ? de but cyber ? voire d'intérêt cyber ? Autant de notions qui peuvent émerger, mais qui doivent s'appuyer, une fois passé le brillant de la formule, sur de solides réflexions. Elles s'ébauchent. Je constate enfin que quand Colin parle d'exploitation à 1000 % des sources, il suggère un phénomène qui traverse tous les champs : celui du Big Data (comment traduire Big Data ?), évident en matière économique, en matière défense et cyber, et désormais en matière rens.
O. Kempf
Irak : la tripartition ?
Le Moyen-Orient se complique-t-il, ou se simplifie-t-il ? Les nouvelles du jours nous font revenir sur l'Irak, dont nous n'avions par parlé depuis trois ans... Rien n'est simple.
Armées et restructurations
Cela fait maintenant plus de dix ans que je connais le général Lafontaine (Vincent, car il faut préciser). Et le texte qu'égéa publie ci-dessous, et qui vient d'être publié par la dernière livraison des cahiers du CESAT (désolé le lien ne fonctionne plus : le site défense est en panne en ce moment) n'est pas seulement frappé au coin du bon sens : il tort le cou à des idées managériales qui ont inspiré bien des réformes récentes ou futures. Ainsi de la rengaine consistant à préconiser le triptyque « un responsable, un contrat, une performance » qui anime encore certains esprits technocratiques, et qui n'ont éventuellement de militaires que le statut.
Je me retrouve également dans la dénonciation de ce réflexe, vu dans les plus grands états-majors, consistant à croire qu'une réforme c'est d'abord une organisation et donc une diapositive avec des boites et des fils : croire que positionner les boites suffit, c'est ignorer que l'essentiel se situe dans les fils, et donc dans les relations entre boites, jamais assez décrites et explicitées.
Enfin, remarquer que "rationaliser" signifie centraliser et donc perdre la souplesse est une leçon tellement évidente qu'il est surprenant qu'on ne l'oppose pas aux chasseurs de coût. La subsidiarité est source d'efficacité. Bref, que du bon sens : il y en a encore dans les armées, même si elles comptent leur lot de technocrates qui croient que le civil c'est moderne !
O. Kempf
A propos de Margaret Thatcher
Margaret Thatcher est morte ce jour. La vivacité des commentaires, ici louangeurs, là critiques, fait penser (de façon inversée) aux réaction à la mort d'Hugo Chavez. Je pense toutefois que Maggie aura eu plus d'effets géopolitiques que le chantre du bolivarisme.
Sur l’avenir de la guerre (Pierre Manent)
Pierre Manent est un spécialiste de la philosophie politique. Mais alors que beaucoup recopient les anciens, lui cherche à tirer des analyses pour aujourd’hui. Et il est très souvent intéressant et novateur. Un esprit à suivre, dont voici quelques extraits d'un texte qui donnent à réfléchir.
Mélanges hebdo 14/13
source Clarence Gagnon
La religion comme facteur géopolitique
Nul ne doute que la religion soit un facteur géopolitique. Et pourtant, j'ai toujours eu une sorte de réticence envers cet énoncé. Non qu'il me parut faux, simplement qu'il me semblait un peu court, et pas assez explicatif. Et puis on me demande un article sur le sujet, tandis que je termine l'excellent Grataloup (Géohistoire de la mondialisation, indispensable). Dans le même temps, la conjonction de l'islamisme, de l'élection du pape et de la manif pour tous et partout illustrent l'actualité de ce sujet. Comment dès lors aller un peu plus loin ?
J'ajoute immédiatement une remarque méthodologique : je parle bien de "géopolitique", qui demeure "la discipline qui étudie les rivalités de puissance sur les territoires et les populations qui y habitent" et estime donc tout à fait pertinent de parler de la religion comme un facteur géopolitique : ceci pour répondre à ceux qui ont une vision étriquée de la géopolitique qui ne serait qu'une simple "mécanique des espaces". Fin de la remarque.
Goodbye New Caledonia ? (N. Coisne)
Un lecteur des antipodes me propose ce billet sur la Nouvelle-Calédonie, à la suite de celui-ci sur le Pacifique. Merci à Nicolas Coisne (étudiant, master 2 de sécurité de Lille) de jeter un coup de projecteur d'une COM sur laquelle on communique peu, ici, en métropole... Car derrière les agitations du moment, il y a des choses sérieuses qui s'organisent, là-bas.
source (cartothèque du Diplo)
O. Kempf
A la suite de l'affaire Cahuzac
Il ne sera pas ici question d'analyse de politique, du moins au sens où on l'entend habituellement : la droite, la gauche, les radicaux, le gouvernement, l'opinion... Pourtant, le géopolitologue peut apporter quelques commentaires, vus de sa discipline.
De l'Allemagne (expo au Louvre)
Le titre de l'exposition renvoie très clairement à l'ouvrage éponyme de Mme de Staël. Le but consiste en effet à savoir s'il y a un art allemand. Ou plus exactement, car ce projet est finalement peu explicite, s'il y a un art qui accompagne l'émergence politique de Allemagne, en tant que nation. Voici une question éminemment géopolitique : l'art, expression de l'identité, peut-il expliquer une représentation identitaire de la Nation ? L'art peut-il contribuer, implicitement (je ne parle pas des arts officiels, de l'art pompier de la III° république aux arts impériaux des totalitarismes) à la formation nationale ? Intuitivement, la réponse est positive. Il convenait de le vérifier avec cette étrangeté qu'est l'Allemagne, dont on peut dire aussi bien qu'elle est un mystère entourée d'un secret camouflé dans une énigme. Je sais, c'est sir Winston parlant de la Russie, mais convenez que pour un esprit français, l'Allemagne restera toujours difficile à comprendre. Un détour artistique, par cette nation si artistique, aidera peut-être.
Guerre et économie : de l'économie de guerre à la guerre économique
Voici un livre qui est un peu plus fourni que de simples actes d'un colloque, et qui est un peu plus qu'un simple ouvrage collectif. En effet, par son thème et par sa volonté de réunir deux aspects des relations entre la guerre et l'économie, il a pour ambition de revisiter un sujet curieusement négligé en France, celui de l'économie de défense. Cette dernière est un peu plus vaste que la simple "économie de l'industrie de défense" à laquelle elle est souvent assimilée. Aussi, avoir un livre qui rassemble, entre autres, Jacques Sapir, Ch. Schmidt, N. Bouzou, Ch. Harbulot, Ali Laïdi suscite l’intérêt.
Aussi, je ne saurai trop vous inciter à avoir la curiosité de regarder le sommaire ci-dessous, le texte de présentation, et qui sait, de l'acquérir (ou de le faire acquérir par l'organisation à laquelle vous appartenez). Ce "petit dernier" m'aura pris un peu de temps, mais le jeu en vaut la chandelle, et j'espère que le résultat vous intéressera. Merci de faire circuler sur les réseaux.... (et un grand merci à J. Hogard pour EPEE, Clarisse pour AGS et N. Mazzucchi pour l'EGE)
Guerre et économie : de l'économie de guerre à la guerre économique
Giboulées de mars
Ce n'est pas parce que c'est le 1er avril qu'il ne faut pas regarder ailleurs. Voici donc qq blogs, sélectionnés par nos meilleurs sommeliers.