Il y a donc des docteurs, des habilités, des agrégés, des maîtres, des licenciés, des brevetés, des diplômés, des bacheliers et tout un tas d'autres certifiés, tous spécialistes d'histoire. Une histoire sérieuse, érudite, sachante. Je la respecte, profondément, vous vous en doutez. Aussi je ne m'y risque pas et devine déjà que tous ses spécialistes doivent tenir en mauvaise considération le petit ouvrage "Le métronome", écrit par Lorànt Deutsch et qui rencontra un succès de librairie. Peut-être d'ailleurs y a-t-il un rapport de cause à effet, ledit succès suscitant une ire légèrement jalouse d'experts dont les tirages se décomptent en centaines plus qu'en dizaines de milliers. Ah ! cette jalousie du succès, source de tant d'aigreur, de remarques désagréables, d'évocations chaffouines, de rappels au règlement et à la scientificité... Je m'égare. Moi qui ne publie que ce petit blog et qui ne regarde jamais les statistiques (l'équivalent pour les blogs des tirages papiers), je ne me sens pas concerné. Aussi est-ce en toute innocence que je voudrais vous dire le grand bien que je pense de ce livre. Avec en plus la certitude que ça ne servira à rien puisque l'auteur a déjà rencontré son public tandis que les savants ne me lisent pas (ils sont savants, il ne se commettent pas sur des blogs, voyons). Une fiche de lecture en pure perte... La gratuité radicale : quel plaisir !

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Voici une fiche de lecture que j'avais publiée sur AGS et omis de publier sur égéa. C'est réparé.

Voici un ouvrage ambitieux, bourré de qualités avec en même temps quelques défauts, mais montrant du caractère, une pensée autonome et une manière de traiter le sujet qui en font, déjà, un ouvrage de référence.

Voici un délicieux petit livre, qui se déguste comme une gourmandise. Ça a la taille d'un petit four (138 pages en format poche), le prix d'un macaron chez Dalloyau (12 euros) et ça s’apprécie un peu plus longtemps que ledit macaron même si c'est fini en trois trajets de bus ou peu s'en faut.

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Je ne vais pas vous parler de la coupe du monde. Mais avouez, tout le monde parle de la seleçao, chacun a évoqué le mouvement social, le BRIC n'est pas de broc : le Brésil intéresse. Une approche géopolitique du pays est intéressante et ce livre y conduit.

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Les manuels d’initiation à la géopolitique sont souvent décevants car ils en racontent des tonnes sur la géopolitique de grand-papa et ont du mal à aborder les questions géopolitique contemporaines. Celui-ci constitue donc une agréable surprise.

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Un des lecteurs du Chardon (si, il y en a) a eu la gentillesse de m'envoyer la fiche de lecture d'un livre signalé dans un des billets hebdomadaires. Je ne sais pas du tout si c'est d'actualité (non, vraiment) mais je le remercie vivement pour ses lectures sagaces. Et si vous aussi avez envie de m'envoyer des fiches de lecture ou autres textes, n'hésitez pas. ALC.

Remarquable biographie de ce personnage fascinant. L’époque n’en a pas été avare, mais quelqu’un qui a réussit à faire carrière sous l’Ancien Régime, la Révolution, le Directoire, l’Empire, et la Restauration est forcément quelqu’un de fascinant…

Talleyrand, le prince immobile

• Fayard, 2003, nouvelle édition de 2006.

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Cet ouvrage est très connu des stratégistes contemporains, depuis sa parution en France en 2003, à partir d’une première édition chinoise de 1999. D’une certaine façon, il est devenu un classique et les fiches de lectures des « classiques », surtout quand on les lit longtemps après (dix ans donc), ne doivent pas écrire les mêmes choses qu'au moment de leur parution. Autant une fiche de lecture contemporaine s’attachera à présenter l’ensemble de la pensée de l’auteur, autant une fiche de lecture tardive cherchera à déterminer les idées qui demeurent (la permanence et donc la pertinence) et donc leur capacité à traverser le temps. Autrement dit, à être réellement un classique. C'est l'objet de ce billet.

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Voici un livre important. J'avoue avoir été sceptique, quand je l'ai eu entre les mains. Et puis je me suis mis à le lire, et ai été enthousiasmé. Bien écrit, englobant, expliquant réellement toutes les contradictions contemporaines, et réussissant à lier l'intérieur à l'extérieur. Une vraie réussite. Du coup, j'ai contacté l'auteur pour l'interviewer.

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NB : j'en profite pour vous adresser mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

L'ami Jérôme nous gratifie d’une fiche de lecture sur un livre qui s'est voulu brûlot, a bénéficié d'une diffusion dans tous les hypermarchés du coin, et qui répond aux canons du genre : dénoncer un pseudo gaspillage pour que Simone et Dédé puissent critiquer à tout va en allant au café du Commerce. Rien de bien sérieux pour les gens sérieux qui se sont fait une opinion de la piètre qualité du propos rien qu'en feuilletant le livre, mais il paraissait nécessaire de démonter toutes les contre-vérités et à-peu-près de cet ouvrage de bas de gamme et inintéressant. Merci donc à Jérôme de s'en charger, je n'aurais pas eu le temps. OK.

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Il y a des livres d’investigation qui posent de bonnes questions sur des sujets essentiels, mais qui hélas, apportent de mauvaises réponses, en raison d’une méconnaissance réelle du sujet. C’est le cas de cet ouvrage, qui se veut un brûlot et qui se brûle lui-même, tant les erreurs et les approximations brouillent le travail réalisé.