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Suisse et minarets

La surprise est grande : alors que les sondages annonçaient à 53% un refus de la proposition de référendum, ce furent 57 % des électeurs qui l'approuvèrent : ainsi, la Suisse n'autorise pas la construction de minarets supplémentaires sur son territoire. L'écart de prévision de dix points illustre  […]

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Réflexions et certitudes sur le nucléaire : une réponse par JP Gambotti

Le général Gambotti réagit à un précédent billet sur le débat nucléaire : j'avais posé la question (sans y répondre) de la notion d'arme offensive, et d'arme d'emploi substratégique. J'avais surtout rappelé l'urgence du débat. Celui-ci a lieu, si j'en crois les commentaires sur AGS, ou le billet de Philippe Leymarie sur son blog du Monde Diplo. Ce billet alimente la réflexion commune. O. Kempf

Verbatim JP Gambotti :

Raisonner le nucléaire est passionnant car c’est traiter de l’essence même de la guerre.

De la guerre selon Sun Tu : l’art suprême de la guerre, c’est soumettre l’ennemi sans combat, mais aussi de la guerre selon Clausewitz : la guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté.

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Kouriles

J'ai évoqué les changements de la géopolitique japonaise, dans un perspective chinoise et américaine. Il faut évoquer également le troisième acteur régional : la Russie. Or, la relation nippo-russe est détermnée par les Kouriles. (carte isue de ce site) On lira avec intérêt les récents billets d'Ice  […]

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L'impopulaire guerre populaire

Certains expliquent que la guerre a désormais lieu au sein des populations. D'autres qu'il faut parler de peuple, pour bien comprendre pourquoi notre intervention passe mal. On est loin de la guerre populaire énoncée par Clausewitz : populaire en son double sens de guerre soutenue par le peuple, et  […]

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L'Allemagne et la guerre

Ainsi, une opération de "guerre" provoque des remous politiques incroyables en Allemagne.

1/ Rappel des faits : Le 4 septembre, l'OTAN avait bombardé, à la demande du colonel allemand Georg Klein, deux camions-citernes dérobés par les talibans près de Kunduz (lieu de la PRT allemande, et "capitale" de la zone nord où se trouvent les forces allemandes dans le cadre de la FIAS). Il s'avère qu'il y avait des civils, car l'attaque a été déclenchée tardivement, quand les talibans (ou la plupart d'entre eux) avaient visiblement déguerpi. Là est le double problème :

  • avoir ouvert le feu alors qu'on n'avait pas la garantie qu'il n'y avait aucun civil
  • avoir prétendu qu'il n'y avait pas de victimes civiles, alors qu'on savait qu'il y en avait

Autrement dit, cela met en jeu à la fois les conditions de l'action, et le commentaire de l'action, ce qui est en soi symptomatique. L'affaire est relancée hier (26 novembre) par un quotidien qui insiste sur le deuxième point.

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Identité

Un débat est, paraît-il, en cours. Il semble mal posé, alors qu'il est géopolitique. 1/ L'identité est foncièrement liée à l'individu : le mot vient de la philosophie, puis de la psychologie. 2/ Au plan politique, l'identité est une conséquence : elle marque l'individualisation d'une organisation  […]

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Déclin systématique ?

Dans une tribune publiée par le Monde, Thérèse Delpech (tête pensante du CEA) revient sur la notion de déclin de l'Occident. Il faut savoir qu'avant de devenir une spécialiste du nucléaire, elle a commencé sa carrière comme philosophe, spécialiste de Saint-Anselme. Saint Anselme ? oui, ça ne dit pas  […]

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Pour l'histoire et la géographie obligatoire en terminale S

J'apprends que le ministère de l'éducation nationale envisage de supprimer l'histoire et la géographie en terminale S. Ces matières deviendraient facultatives. Il va de soi que le géopolitologue, qui est d'abord un honnête homme, qui a souvent eu la chance de faire ses humanités, ne peut qu'être  […]

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Débat nucléaire : une nécessité et une urgence

Ce jour a eu lieu le colloque de Participation et progrès sur le nucléaire, à l'Assemblée nationale. La première demi-journée était particulièrement intéressante (explications et donc perspectives), celle de l'après-midi fut différente, car on y vit les plaidoyers s'affronter : une dispute française, avec des envolées, des remous, du caractère.

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De la journée, je retiens une nécessité, et une idée.

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M. van Rompuy, l'Europe et la Belgique

M. van Rompuy, nouveau président de l'UE, aura essuyé une formidable salve de critique et de quolibets à la suite de sa nomination. Il est habillé pour quelques hivers ! Or, il ne mérite pas un tel opprobre.

1/ on lui reproche de manquer d'ampleur... En préliminaire, remarquons que la question de la renommée est résolue du jour de sa nomination : si on ne le connaissait pas avant, on est sûr d'en entendre parler ensuite.

2/ Plus profondément,...

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Atlantide et Atlantique

Je signale un billet très fouillé faisant le point de toutes les hypothèses, des plus structurées aux plus farfelues, sur "l'Atlantide". Pourquoi en parler sur EGéA ? parce que les mythes sont utiles à comprendre des réalités, et que s'il ne faut pas les prendre au pied de la lettre, ils  […]

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Anglicans romains

Il faut revenir sur l'accord récent intervenu entre le Vatican et un groupe d'anglicans, permettant à ceux-ci de rejoindre l'église catholique.

1/ Lors de son élection, j'avais écrit quelques lignes sur la portée géopolitique de la personnalité de Benoit XVI. Je m'étais trompé (et heureusement, ces lignes n'ont pas été publiées) : on sent bien désormais que ce pape est d'abord tourné vers la réunification religieuse des chrétiens : avec les orthodoxes, les intégristes ou les protestants. Comme s'il voulait résoudre tous les schismes : ceux du XI° siècle, du XVI° siècle ou du XX°...

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Il faut cultiver son jardin

Chacun connaît le gimmick de Candide, qui au travers des plus incroyables pérégrinations et au milieu des fracas du monde, à la recherche de l'eldorado en compagnie de Gertrude et de maître Pangloss, n'avait pour seul horizon que "il faut cultiver notre jardin" : remarquable conclusion de géopolitique que cet attachement à la terre.

voyage_candide.gif (parcours de Candide)

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Démographie et environnement

La démographie serait donc une menace contre l'environnement... C'est du moins ce que déclare une agence de l'ONU (Fonds des Nations unies pour la population -Unfpa), juste avant Copenhague.... Heureusement, l'article du Monde qui en rend compte est plus que circonspect, et voit bien le côté  […]

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Sino-nippon ?

A l'occasion de la visite de B. Obama en Asie, on remarque les évolutions japonaises. J'évoquais fin aout (ici) une géopolitique fixe. Évidemment, la géopolitique n'est pas fixe. Quelles évolutions observer ? Elles paraissent faibles, mais il faut y jeter un œil. 1/ Cela fait maintenant plus de  […]

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"Faut-il souhaiter le déclin de l'Amérique", de Thomas Snégaroff

La petite collection "à dire vrai", de Larousse, nous avait déjà proposé le dernier bouquin de JD Merchez sur l'Europe de la défense (voir fiche de lecture d'EGéA ici). Voici qu'elle nous propose un nouvel opus intéressant, avec les mêmes qualités : style simple, 125 pages, une bibliographie succincte, moins de dix euros : ça se lit en cinq trajets de transport en commun, idéal.

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Voici donc "Faut-il souhaiter le déclin de l'Amérique", de Thomas Snégaroff. Cinq chapitres : trois qui content un déclin incontestable, un qui raconte le moment Obama, le dernier qui explique qu'on ne peut pas se débarrasser de l'Amérique comme ça, et qu'elle recèle encore à la fois des ressorts de puissance qui continueront d'apporter leur inertie, et des "ressorts" internes qui lui permettront de rebondir. Tout d'abord, parce que l'Amérique est "la clef de voûte de la mondialisation". On sent chez l'auteur comme le besoin de contrer ce qui serait devenu une opinion courante : l'Amérique est sur le déclin.

Avant de revenir sur ce thème, signalons quelques citations, et les réflexions qu'elles inspirent.

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Finances de l'Otan

On croyait que l'alliance atlantique avait deux préoccupations principales : une, qui s'appelle l'Afghanistan ; l'autre, qui s'appelle le concept (dont un deuxième séminaire vient de se tenir ce week-end). Or, une préoccupation financière est en train de prendre le pas sur les deux autres, et risque  […]

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L'assemblée parlementaire de l'UEO

A l'heure où chacun se félicite du traité de Lisbonne et des conséquences que sa ratification aura sur la PESC/PESC/PCSD, il me parait important de rappeler l'existence de l'assemblée parlementaire de l'UEO. Souvenez-vous : c'est à cause d'elle que la vieille alliance européenne (à l'époque, l'Union  […]

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La logistique : la fonction opérationnelle oubliée ?

Deux lectures nous rappellent que tous nos débats stratégiques oublient, le plus souvent, que la logistique devient de plus en plus une fonction opérationnelle majeure, probablement plus encore dans un contexte de guerre irrégulière. Tout d'abord, dans le dernier numéro de défense nationale, Hugues  […]

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Turquie et khâgne

Je signale le blog de Philippe Piercy, professeur de géographie en Khâgne. Il s'appelle "géodatas". Or, la Turquie est au programme du concours des khâgneux cette année. Ils sont donc à la recherche de ressources. Je leur signale ce que j'ai déjà publié : sur le néo-ottomanisme : ici sur  […]

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L'acmé qui vient

Quel titre ! Mais où va-t-il chercher tout ça ? 1/ Dans le dictionnaire. Un vieux, qui donne encore des définitions qu'on comprend. Je cite : nf (1751, du grec akmê). phase de la maladie où les symptômes morbides sont au plus haut degré d'intensité. Bref, une sorte d'apogée, mais de "quand ça  […]

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Un petit pour la route

Un lecteur me demande un sujet de préparation au CID. Quelque chose de trendy. Allez, hop! en voici un : "Le principe de laïcité dans les sociétés contemporaines". Juste mignon comme tout, avec ce qu'il faut de classicisme, et ce qu'il faut de piège et d'écueil. Succulent. Vous allez  […]

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A propos de la réunification

Les cérémonies du 9 novembre célèbrent à juste titre une date importante : la chute du mur. La plupart des commentateurs mentionnent deux choses : la fin du système communiste et ses conséquences (URSS, Pacte de Varsovie, démocraties populaires, …), et la réunification de l’Allemagne. Tout ceci est  […]

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in memoriam Claude Lévi-Strauss

Lévi-Strauss est donc décédé la semaine dernière. Le temps a un peu passé, je reviens donc sur l'auteur sur lequel j'avais finalement pas mal écrit. (image extraite de ce site). Tout d'abord pour constater que je ne le connaissais pas (ici). Il répondait à quelques considérations théoriques sur les  […]

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Clausewitz (IV, 4) : l’engagement en général (suite du IV, 3)

Ce chapitre fait suite au précédent, et vient, d’une certaine façon, corriger les « excès » de ce dernier.

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1/ Il s’agit en effet de « donner d’autres objectifs qui peuvent accompagner la destruction des forces ennemies et même passer au premier plan ». (p. 240). Mais Clausewitz revient d’abord à ses présupposés : « Qu’entend-on par destruction des forces de l’ennemi ? Amoindrir ses forces en proportion plus qu’il n’amoindrit les nôtres ». (..) « Comme objectif, nous n’incluons que le gain direct acquis au cours du processus de destruction mutuelle, car ce gain est absolu ».

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Stats du bimestre

Voici donc les statistiques de fréquentation du bimestre septembre-octobre, mois pleins, ceux de la rentrée. Encore une fois, les chiffres bruts en veulent rien dire (AW stats est visiblement généreux par rapport à d'autres mesureurs), ce qui compte c'est l'évolution sur plusieurs mois : on comparera donc avec le précédent classement, et pour avoir une vue synthétique, on se reportera à la rubrique "divers" (colonne de droite).

Comme toujours avec ce genre de billet, le lecteur hésite : transparence ? ou satisfaction déplaisante ? Les deux, mon général. Je constate toutefois que les blogs sérieux se partagent entre ceux qui affichent leurs scores, et ceux qui les taisent. Et comme j'ai commencé, il me semble logique de continuer, surtout qu'il y a des tendances : quand j'aurais atteint un plateau, ce qui arrivera nécessairement, et que ces classements seront ennuyeux, ou plus exactement encore plus ennuyeux que d'habitude, je cesserai.

Au fait !

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Colloques et conférences en novembre

Quelques colloques intéressants s'annoncent, en ce mois de novembre. Tout d'abord, Démocraties (du général Paris) organise un colloque sur "l'avenir du Nucléaire militaire", le 23 novembre prochain, au plais bourbon. J'aurai l'honneur d'y intervenir sur "l'alliance atlantique et le  […]

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A propos de la Réforme territoriale

Le débat actuellement en cours sur la réforme territoriale a, logiquement, de forts relents politiques. C'est en effet de politique qu'il s'agit, même si elle est aussi (d'aucuns trouveront "trop") politicienne. Que peut dire le géopolitologue là-dessus? quelques considérations générales.

(image tirée d'ici)

L’agencement territorial répond à des besoins :

  • · Légitimité démocratique (élections : circonscription)
  • · Assiette fiscale (revenu)
  • · Action publique (production de norme, mais aussi dépense et décision d’endettement)

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La géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre d'Yves Lacoste

Relire ce livre quinze ans après est chose passionnante. Je l’avais lu en 1984, dans de tout autres conditions et un tout autre projet, plus utilitaire. Plus jeune, aussi…. Le relire avec un œil de géopolitologue apporte énormément.

Tout d’abord, il faut donner une précision qui est rarement soulignée : attention aux virgules du titre. Elles sont souvent omises alors qu’elles signifient un cheminement intellectuel, et le vrai propos de l’auteur. Il s’agit en effet de montrer que la géographie, ça sert : c’est utile ! même si cette utilité a d’abord été fondée sur des considérations étatiques, puisqu’il s’agit de la souveraineté, et de la défense de celle-ci. La géographie est science étatique, au moins autant que l’histoire. D’ailleurs, remarquons que la géographie moderne (la carte de Cassini) est contemporaine de l’ordre westphalien…. Donc si ça sert à faire la guerre, ça ne sert pas qu’à ça. Or, beaucoup comprennent le livre comme un plaidoyer expliquant que la géographie ne sert qu’à faire la guerre…

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Prépa CID : souveraineté et responsabilité

Sujet : "la gouvernance de la société des hommes au XXI° siècle : du principe de la souveraineté au principe de la responsabilité partagée ?"

Encore une fois, un sujet mêlant philosophie politique, relations internationales et évolution sociales. Désolé de le répéter : il faut décidément que vous vous cogniez un manuel de relations internationales (et pas seulement historique, mais aussi théorique, type Aron ou Roche), un autre de philosophie politique, un autre de droit constitutionnel.... ça déplait à certains, je le sais, mais c'est ainsi : il faut réfléchir au pouvoir. Or, il a deux formes, une intérieure et une extérieure....

C'est d 'ailleurs un des ressorts du sujet. Autant le thème est classique, autant l'intitulé est tarabiscoté. Pourquoi cette première phrase ? pourquoi ce "gouvernance", mot à la mode est finalement peu pratique ? pourquoi préciser "sociétés des hommes"? parce que gouvernance de société aurait immédiatement fait penser à un de voir d'éco ? Surtout, l'essentiel du sujet est dans la deuxième proposition, sous la forme d'un sujet : de A à B.

Devant ces sujets binaires, on évite bien sûr un Grand I : A, Grand II : B. Ici, la forme en trois parties permet de s'en sortir. Mais le sujet introduit une évolution : il faut faire attention à ce que son traitement soit lui aussi dynamique. Or, dans un plan en trois parties, cela risque alors d'être "tableau initial" / "facteurs d'évolutions"/ "solutions" : Correct, mais la 1ère est trop statique. Il faut donc soit un deux parties, soit un trois parties qui introduise du dynamisme dans la première partie, par exemple en soulignant en I/B la fragilité du système. C'est le parti qui est ici retenu.

Pour le reste, la copie est très solide, mécanique même. Les définitions en introduction sont un peu lourdes, mais renvoient à la lourdeur de l'intitulé du sujet (pas facile de faire du Mozart avec une partition de Wagner, hein?). D'ailleurs, il y a un embryon de problématique dès l'annonce du sujet, signe (maladroit) d'une volonté de recentrage. On remarquera le soin des transitions, à la limite trop marquées : mais on commence là à être vraiment exigeant. Bref, une copie qui devrait obtenir la moyenne....

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GP française, suite

Juste une petite réflexion supplémentaire à mon billet de l'autre jour. Une des raisons du silence français sur la géopolitique du pays tient également à l'épuisement, en 1918 une première fois, et en 1962 une deuxième, du "projet géopolitique" initial que constituait la construction  […]

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Succession de Moubarak

On n'y pense pas, mais l'âge venant, il faut bien penser aux successions. Celle qui s'annonce en Egypte est rien moins qu'évidente. Le billet de l'excellent "middle east en français" nous aide à y voir clair. 1/ 1ère solution, celle à laquelle chacun pense : filston remplace papa, et en  […]

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L’Afghanistan n’est pas la fin de la guerre. Par JP Gambotti

Un de mes billets sur la défense, la dissuasion et la sécurité a suscité le commentaire que voici du général Gambotti. Plutôt que de le laisser en commentaire, je préfère vous le faire partager sous la forme d'un billet. A noter que l'idée que j'évoquais au début de mon premier billet, selon laquelle la dissuasion asséchait la défense nationale, est issue directement d'un livre du général Beaufre paru en 1966, et dont je reparlerai. EGéA.

Votre billet Défense, dissuasion et sécurité, est en fait une interpellation différée du Livre Blanc et le retour dans le débat de cette insatisfaction que nous sommes nombreux à avoir ressentie à sa parution. Ambitieux challenge ! Avant d’en venir à quelques idées simples, permettez-moi de corriger l’alternative « dissuasion ou défense » que vous posez comme l’interrogation existentielle, du moins dans le domaine stratégique, de votre « autrefois » qui fût mon… « présent ». Je ne pense pas que le débat se posait en des termes aussi exclusifs.

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